Arturo Noci (1874-1953) Entre Rome et New York: du divisionnisme aristocratique au portrait bourgeois


    22 septembre – 29 octobre 2016

    Date: 01/07/2016

    Lieu de l’exposition: Galleria Berardi – Corso del Rinascimento, 9 – Rome

    Organisation: Galleria Berardi – organisée par Manuel Carrera

    Événement: Arturo Noci (1874-1953) entre Rome et New York: du pointillisme aristocratique au portrait bourgeois

    Organisé par Manuel Carrera

    Vernissage: 22 septembre 2016, 17h30

    Interprète raffiné de la belle époque italienne, Arturo Noci connut un succès extraordinaire au début du XXe siècle grâce à une compétence technique et design hors du commun et un sens aigu de la couleur, souvent modulé sur des tons chauds.

    Sa sensibilité particulière à représenter les belles dames de la haute société, ainsi que la fascination exercée sur lui par le glamour de la mondanité, ont contribué à faire de lui l’un des portraitistes les plus appréciés de l’aristocratie internationale et, à partir des années 1910, même des divas du cinéma silencieux.

    Son interprétation originale de la technique pointilliste a fait parler Enrico Prampolini de «pointillisme aristocratique»: une définition qui – bien qu’utilisée dans un sens ironique – est particulièrement appropriée pour décrire le pointillisme nocien, caractérisé par des atmosphères imprégnées, chaleureuses et subtilement sensuelles surtout pour ce qu’il concerne sujets intimes ou portraits élégants.

    Après le succès de l’exposition à la Galleria d’Arte Moderna de Rome (Arturo Noci: figures et portraits des années romaines, 2015), Arturo Noci revient sur scène à la galerie Berardi avec une sélection d’œuvres inédites, dont des paysages et portraits, qui documentent le parcours du peintre romain dans son intégralité: de la période de formation à la Rome symboliste de Giulio Aristide Sartorio, avec des œuvres telles que Villa borghese (1896) et Il son di Bacco (1905), aux années passées dans New York, où il s’installe en 1923 pour travailler pendant plus de trente ans en tant que portraitiste accompli de la bourgeoisie américaine.

    En explorant tous les aspects de sa production éclectique, cette exposition entend donc offrir un regard complet et définitif sur l’œuvre d’Arturo Noci, l’un des artistes romains les plus importants actifs à l’aube du XXe siècle.

    On y expose quelques chefs-d’œuvre jusque-là considérés comme manquants, comme le célèbre Portrait en jaune, présenté avec succès par Noci à la Biennale de Venise de 1905: l’artiste démontre dans ce grand pastel qu’il adhère au goût du portrait international moderne, avec une référence particulière à celle de Whistler. peinture, mise à l’honneur à partir du choix chromatique, véritable «harmonie en jaune» obtenue grâce au toucher divisé.

    Le protagoniste du portrait est la mystérieuse et fascinante comtesse “Kitty” Tonelli Macarini Carmignani, fille du mathématicien lucchois Alberto Tonelli: Noci l’immortalise pensivement et presque mélancolie, avec une note de sensualité dans le rouge vif de ses lèvres, créant ainsi une des plus beaux portraits italiens du début du XXe siècle.

    La production pointilliste dans les années d’or de la “Sécession romaine” est plutôt documentée par deux paysages (L’Isola Tiberina, 1912 et Terracina, 1913) et un Nu (1916) d’une importante collection américaine dans laquelle la composition originale de coupe est combinée avec un coup de pinceau rapide et dynamique; l’exposition se termine par deux portraits américains, l’un de la seconde moitié des années 1920 (Fille au livre), l’autre de 1944 (Giulianina), dans lesquels l’artiste revient sur des thèmes d’enfance, avec lesquels il s’était déjà distingué pendant la période romaine ans.

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