Vous avez recherché
Peintre
Corcos Vittorio Matteo
Êtes-vous intéressé par les vente ou l'achat de ses œuvres?
Nous achetons les œuvres de cet artiste
et d'autres peintres et sculpteurs du XVIe siècle à la première moitié du XXe siècle
La galerie Berardi offre un service gratuit pour l'évaluation des œuvres d'art anciennes et moderne. Pour trouver votre chemin sur le marché de l'art, très complexe et plein de nuances, il vaut mieux compter sur un consultant professionnel qui peut répondre rapidement et concret à vos besoins. La clarté des réponses résoudra efficacement la nécessité d'estimer ou de vendre un actif.
Contactez-nous immédiatement sans engagement
Réponses aussi en 24 heures:
Corcos Vittorio Matteo
Il étudie à l’Accademia di Belle Arti de Florence, en suivant les cours d’Enrico Pollastrini. Il étudie ensuite à Naples, après avoir obtenu une bourse : c’est là qu’il entre en contact avec Domenico Morelli, qui restera toujours pour lui un artiste de référence. C’est surtout à ce moment-là que l’influence du maître napolitain se fait sentir, comme en témoigne le tableau Arabe en prière, exposé au Promotrice napolitain de 1880 et acheté par le roi Umberto Ier.
La même année, Corcos décide de se rendre à Paris pour se perfectionner : il s’implique totalement dans le tourbillon de la vie mondaine parisienne, où il fréquente les salons et se lie d’amitié avec des artistes et des hommes de lettres.
Le contrat avec la Maison Goupil ne tarde pas à arriver : il dure quinze ans à partir de 1880, en parfaite adéquation entre les œuvres de Corcos et le goût de Goupil. Très vite, les contacts avec Léon Bonnat et Giovanni Boldini l’amènent à développer une peinture de charme au caractère séduisant et léger. Les portraits et les décors mondains bénéficient en revanche d’un traitement cultivé et raffiné, également issu de sa relation avec Giuseppe De Nittis.
Une palette flamboyante aux tons clairs caractérise ses tableaux à la touche libre et déliée, comme dans Les religieuses à l’église, premier tableau exposé par Goupil dans sa vitrine parisienne. Pendant ses années en France, Corcos ne manque pas de participer aux Salons en présentant des œuvres à la mode comme L’éventail de plumes ou Lune de miel,
Il retourne à Florence en 1886 et rencontre un succès immédiat avec ses portraits mondains élégants et délicats. Sa femme Emma contribue à son ascension et à sa popularité auprès des mécènes bourgeois : elle anime le salon de leur maison florentine, fréquenté par les intellectuels les plus importants de l’époque. L’artiste se rend souvent en Angleterre ou en Écosse, très sollicité par les collectionneurs désireux d’avoir un portrait de lui. À Florence, il signe un contrat avec le marchand Luigi Pisani et réalise de nombreux portraits comme celui de la comtesse Annina Morosini, de la comtesse Nerina Volpi di Misurata, de Silvestro Lega ou de Carducci.
Des femmes élégantes et raffinées apparaissent dans sa production, culminant dans l’une de ses peintures les plus célèbres et les plus importantes, Sogni (Rêves), présentée au Festival des arts et des fleurs de Florence en 1896. Dans ce tableau, symbole de la femme fin de siècle, apparaît déjà un soupçon de la ligne de l’Art nouveau, confirmée plus tard dans Trois sœurs de 1899. En 1904, il se rend en Allemagne pour réaliser le Portrait de Guillaume II, tandis que quelques années plus tard, il peint celui de Marguerite de Savoie. Il meurt en 1933 à Florence.
Elena Lago
Le site est constamment mis à jour avec des œuvres inédites des protagonistes de la peinture et de la sculpture entre les XIXe et XXe siècles.