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Peintre
Ubaldo Oppi
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Ubaldo Oppi
Ubaldo Oppi est né en 1889 à Bologne dans une famille de commerçants qui s’est installée à Vicence trois ans après sa naissance. Ses parents tenaient un magasin de chaussures et espéraient que leur fils serait en mesure de poursuivre leur activité. C’est pourquoi Ubaldo, qui n’a que dix-sept ans, se rend en Autriche et en Allemagne pour y suivre des cours de technique commerciale. Mais c’est au cours de ce voyage qu’il entre en contact avec le groupe des Sécessionnistes viennois et qu’il suit sa passion pour l’art en s’inscrivant, en 1907, au cours de nu libre de l’Académie de Vienne, dirigé à l’époque par Gustav Klimt. Ce cours va changer le reste de sa vie, puisqu’il décide de ne plus suivre la voie que lui dictent ses parents, mais de se consacrer à l’art.
Ses premières œuvres sont marquées par une nette influence impressionniste et il expose pour la première fois 16 pastels de cette période à la Ca’ Pesaro en 1910, grâce à la connaissance de Nino Barbantini qui l’avait découvert à Venise, ville où Ubaldo Oppi s’était installé à son retour en Italie.
En 1911, il s’installe à Paris où il entre en contact avec les avant-gardes européennes, en particulier avec Severini et Modigliani, tout en continuant à exposer à la Ca’ Pesaro et en exposant pour la première fois ses œuvres à la galerie Paul Guillaume. Au cours de cette période, sa peinture subit encore les influences de l’impressionnisme tardif et du sécessionnisme, qui seront bientôt diluées par sa connaissance de la période bleue et rose de Picasso.
En 1914, il participe à la deuxième exposition internationale d’art de la Sécession avec 7 œuvres (Vieil homme et jeune fille, Figures de femmes au café, Portrait d’une femme assise, Figures au café, Femmes avec châles, Femme assise au café, Figure d’homme debout).
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Ubaldo Oppi retourne en Italie et s’engage comme officier dans les Alpini. Pendant la guerre, il est également emprisonné à Mathausen. Les sujets peints pendant ces années contemplent la misère des êtres humains, ce sont des sujets chargés de mélancolie.
En 1919, il retourne à Paris où il expose au Salon des Indépendants et épouse en 1922 Delhy Leone dont il se sépare en 1928. De leur union naît son fils Guido.
À la fin de la guerre, Ubaldo Oppi fait partie des artistes qui se font les porte-parole du “retour à l’ordre”, en rejoignant le groupe des “Sept peintres du XXe siècle”, qui comprend Mario Sironi, Achille Funi, Leonardo Dudreville, Piero Marussing, Gian Emilio Malerba et Anselmo Bucci, sous la direction de Margherita Sarfatti. La première exposition du groupe est organisée par Sarfatti à la Galleria Pesaro et est inaugurée par un discours de Benito Mussolini en 1923.
Le nouveau style se caractérise par un retour à l’artisanat et une réinterprétation moderne de la Renaissance italienne. Les formes deviennent plus statuaires et plus nettes, et la peinture plus classique. Les sujets sont caractérisés par une inexpressivité et une immobilité glacées.
En 1924, il participe à la 14e Biennale de Venise avec une exposition personnelle de 26 œuvres dont La jeune mariée, Piazzetta di Valle di Cadore, Les amis, Pluie d’octobre, Après-midi de dimanche, Pleine lune d’août et L’éveil de Diane.
La participation à la Biennale avec une exposition personnelle a provoqué des dissensions au sein du groupe. En effet, Margherita Sarfatti avait réussi à obtenir une salle pour les artistes du groupe grâce au soutien de Mussolini, mais l’exposition personnelle d’Oppi et son succès avaient éclipsé tout le mouvement, provoquant son échec.
Oppi est au contraire au sommet de sa popularité, remporte le prix de l’exposition internationale de Pittsburg en 1925 et expose dans plusieurs villes européennes (Bruxelles, Zurich, Dresde, Paris, Vienne et Munich).
Dans les années qui suivent, il continue à participer aux différentes éditions des Biennales de Venise et aux expositions organisées principalement à Milan, comme l’exposition de 1927 avec Italo Griselli et Emilio Malerba qui présente 39 œuvres de l’artiste, dont Neve d’ottobre, I chirurghi, Paese dal mio studio, Giovani donne al mare, Pastorella, Nudo, Il cieco, Adamo ed Eva, Donne sotto gli ulivi.
Dans les années 1930, Ubaldo Oppi s’installe à Vicence et nous assistons à un changement soudain de sujets : une crise mystique rapproche Oppi de la peinture religieuse. Entre 1927 et 1932, il peint les fresques des histoires franciscaines de la chapelle Saint-François de la basilique Saint-Antoine de Padoue ; puis, en 1934-1935, il se consacre aux fresques de l’église Santa Maria de Bolzano Vicentino. Il réalise également de nombreux retables et sujets religieux pour des commandes privées.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est appelé sous les drapeaux, mais il est rapidement réformé pour cause de maladie. Il meurt en 1942 à Vicence.
Emanuela Di Vivona
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