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Peintre
Plinio Nomellini
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Plinio Nomellini
Plinio Nomellini est né à Leghorn en 1866, où il a fréquenté l’École des arts et métiers et, en même temps, les cours de dessin de Natale Betti. En 1885, il obtient une bourse qui lui permet de fréquenter l’Accademia di Belle Arti de Florence, où il a pour professeur Giovanni Fattori. Au cours des cinq années suivantes, il complète sa formation en entrant en contact avec des personnalités telles que Silvestro Lega, Telemaco Signorini et Diego Martelli.
Sa recherche artistique est donc fortement liée à la poétique de Macchiaioli, mais il ouvre très tôt ses intérêts au langage divisionniste. Il commence à exposer à la Promotrice de Florence en 1886, participant avec deux œuvres Ritratto et Uliveto. L’année suivante, il expose Nella maremma pisana, Piano di Tombolo et L’incontro. En 1888, il présente Il fieno ou Il fienaiolo, une œuvre à forte empreinte vériste, mais qui va au-delà de la peinture de taches avec une attention particulière aux valeurs lumineuses du style impressionniste.
En effet, le peintre développe une touche vibrante et filamenteuse, avec des langues de couleur habilement juxtaposées pour obtenir des effets d’une grande luminosité. Signorini est agréablement surpris par cette toile et, grâce à ses éloges, l’œuvre est également exposée à l’Exposition universelle de Paris. Le peintre devient l’une des figures les plus intéressantes du milieu artistique italien, à tel point qu’il parvient à convaincre l’artiste et ami Pellizza da Volpedo d’adopter la technique divisionniste. En 1889, il participe au Promotrice de Florence avec six œuvres : Al sole, Sciopero, L’estate di S. Martino, Foce del Calambrone, La giornata è finita et Fiore selvaggio.
En 1890, il quitte la Toscane et s’installe à Gênes. Dans la ville ligure, il se rapproche du milieu anarchiste et réalise des œuvres très engagées socialement et politiquement comme Sciopero (Grève) de 1889 ou Piazza Caricamento (Place Caricamento) de 1891. En 1894, l’artiste est également arrêté car il est accusé de participer à des activités subversives de la frange anarchiste, mais il est heureusement acquitté grâce au soutien de Signorini et de Martelli.
Pendant ses années génoises, le peintre devient une référence culturelle dans la ville, donnant naissance au groupe Albaro qui se réunit quotidiennement dans sa maison. De Albertis, Angiolo Silvio Novaro, Arbocò et d’autres artistes deviennent les protagonistes d’une saison très stimulante dans la Gênes du début du XXe siècle. C’est également dans la capitale ligure qu’a lieu l’approche des thèmes symbolistes qui caractérisera la future production du peintre. Il consacrera par la suite nombre de ses œuvres à cette terre et aux moments et sensations vécus durant ces années.
Le peintre continue à recevoir les éloges de la critique et du public et à participer à divers Promotrici à Florence et à Gênes : en 1892, il participe à l’exposition de la capitale toscane avec Autunno (Automne), La Diana del lavoro (Diane au travail), Ricordo di Milano (Souvenir de Milan) et Il naufragio (Le naufrage) ; tandis qu’à Gênes, il expose Ricordo di Genova (Souvenir de Gênes), Acque morte (Eaux mortes), Finaiulio (Finaiulio), Maremma (Maremme) et Di primavera (Du printemps).
En 1895, il est à Florence avec Mattino d’aprile in Liguria, Pieno maggio in Liguria et Sera di marzo in Liguria ; à Gênes, il expose Riviera di levante, Autunno in Liguria, Un camallo et Sensazione veneziana. En 1898, on le retrouve à l’exposition de Gênes avec Sera di marzo, Primavera in Liguria, San Rossore, Fioritura selvaggia et Il giardino della morte ; tandis qu’à Turin, il participe à l’exposition avec sept œuvres : L’ora della cena, Di là del mare, Notturno, Primavera antica, Ore quiete, L’annunzio et Estate in Liguria.
À partir de l’année suivante, il commence à participer régulièrement à la Biennale de Venise et, en 1900, on retrouve l’artiste à la Sécession de Munich.
En 1902, le peintre s’installe à Torre del Lago, un quartier de Viareggio. Il y rencontre Giacomo Puccini et forme avec lui une coterie artistique stimulante. Il collabore avec le compositeur et réalise, avec Ferruccio Pagni et Francesco Fanelli, des décorations allégoriques pour l’atelier de la Villa Puccini : Alba, Meriggio et Tramonto. Ces années toscanes voient se confirmer les recherches symbolistes du peintre, qui coexistent simultanément dans les œuvres de paysage et de figure. Il collabore également avec certaines revues, comme Riviera Ligure, en réalisant des illustrations et, à la même époque, il entre en contact avec certaines des personnalités les plus intéressantes de l’époque, comme Grazia Deledda, Giovanni Pascoli, Gabriele D’Annunzio, Luigi Pirandello, Luigi Capuana et Giuseppe Ungaretti.
Le succès des expositions se poursuit : en 1905, il participe à la Biennale de Venise avec huit œuvres : L’orda, Le furie, Ditirambo, Polifonia, La ninfa rossa, Notte d’estate, I cavalieri et Migrazioni di uomini.
Le peintre acquiert une grande notoriété et, lors de l’édition suivante de la Biennale, il crée La sala del sogno avec Chini, De Albertis et Previati, à laquelle participent des artistes italiens et étrangers tels que Guido Marussig, Maurice Denis et Franz von Stuck. Ses six œuvres Anime e fronde, Il palio di Siena, Garibaldi, Gli insorti, Alba di gloria et La nave corsara figurent également dans l’exposition, certaines d’entre elles soulignant son intérêt pour les thèmes du Risorgimento dans une clé symbolique. En 1909, il s’installe à Viareggio, dans sa maison de Fossa dell’Abbate, et dix ans plus tard, il retourne à Florence. Plinio Nomellini est alors connu dans toute l’Europe et est appelé à participer à diverses expositions à l’étranger : en 1904, il participe à l’exposition de Saint Louis ; en 1909, il expose I pirati, Il figlio et Il palio di Siena au Salon d’Automne ; la même année, on le retrouve à l’exposition de Munich ; et en 1910, à Bruxelles.
In 1920, a solo exhibition of forty-three works was dedicated to him at the Venice Biennale in which we find works encompassing the artist’s various personalities and interests, including La domenica dei contadini (Peasants’ Sunday), Il viale degli oleandri (Avenue of Oleanders), I cipressi di Volterra (Volterra Cypresses), Riposo (Rest), Le navi di Ulisse (Ulysses’ Ships), Garibaldi a Napoli nel 1860, Ritorno in Patria (Return to the Homeland), Aurora, Tra sole e luna (Between Sun and Moon), Idillio (Idyll), Primavera, I gigli (Lilies), Notizie della guerra (War News) and Pioggia imminente (Imminent Rain).
Sa recherche artistique est également très intéressante dans le domaine de la Sécession, à tel point qu’il participe aux quatre éditions de la Sécession romaine : en 1913, il est présent avec vingt-deux œuvres dont Nel orchard, Festa al villaggio, Fiera a Pietrasanta, Bambine sul mare, Grazie Deledda, Domenica, Passeggiata romana, Acque di primavera et Tramonto sul lido toscano ; en 1914, il participe avec Gioia ; à l’édition suivante, il expose I corsari, L’albero rosso et Estate ; et en 1916, il participe avec Campagna di Volterra, Un via di Vicenza, Notte d’estate et Vegetazione. Il continue à participer à des expositions nationales tout au long des années 1920 et 1930.
Pendant la période fasciste, il se consacre à des travaux décoratifs sur commande qui n’obtiennent pas le succès escompté. En fait, l’artiste reste étranger aux expérimentations du XXe siècle et demeure ainsi presque isolé dans la sphère artistique. Il disparaît à Florence en 1943.
Emanuela Di Vivona
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