Vous avez recherché
Sculpteur
Ottilio Pesci
Êtes-vous intéressé par les vente ou l'achat de ses œuvres?
Nous achetons les œuvres de cet artiste
et d'autres peintres et sculpteurs du XVIe siècle à la première moitié du XXe siècle
La galerie Berardi offre un service gratuit pour l'évaluation des œuvres d'art anciennes et moderne. Pour trouver votre chemin sur le marché de l'art, très complexe et plein de nuances, il vaut mieux compter sur un consultant professionnel qui peut répondre rapidement et concret à vos besoins. La clarté des réponses résoudra efficacement la nécessité d'estimer ou de vendre un actif.
Contactez-nous immédiatement sans engagement
Réponses aussi en 24 heures:
Ottilio Pesci
Né à Pérouse en 1877, Ottilio Pesci fait ses premiers pas dans sa ville natale en fréquentant l’Académie des Beaux-Arts de Pérouse. Au tournant du siècle, il s’installe très jeune à Paris, ville en pleine effervescence qui le voit s’affirmer comme sculpteur, exposant à la Nationale des Beaux-Arts, et à partir de 1904 dans divers Salons.
À Paris, il est manifestement influencé par l’art post-impressionniste et participe en 1907 à l’exposition des divisionnistes italiens invitée par Alberto Grubicy avec deux œuvres sculpturales, Le Portrait de Madame X et La Gigolette.
Dans la Ville Lumière, Ottilio Pesci rencontre Théodore Duret, journaliste et critique d’art lié aux impressionnistes, notamment proche d’Édouard Manet, et auteur de l’essai Critique d’Avant Garde publié en 1885 pour soutenir le mouvement. Mais Théodore Duret est aussi un grand amoureux de l’Orient, au point d’entreprendre en 1871 un voyage en Asie avec Enrico Cernuschi, banquier et collectionneur italien naturalisé français. Tous deux visitent le Japon, la Chine, l’Indonésie et la Mongolie, collectant de nombreux objets et estampes qu’ils ramèneront plus tard en Europe. Toute l’expérience de Duret se retrouve dans un livre qu’il publie en 1873 sous le titre Voyage en Asie.
La fascination pour la culture japonaise qui caractérise la production artistique d’Ottilio Pesci remonte donc à sa rencontre avec Théodore Duret, fascination qui l’amènera à devenir professeur d’art oriental, mais surtout, en 1912, à s’installer au Japon. Avant de partir, il réalise un portrait de Duret qui est aujourd’hui conservé au musée Cernuschi à Paris, lieu qui accueille l’art extrême-oriental issu du voyage de Duret et de Cernuschi cité plus haut.
En 1912, Pesci prend la décision d’entreprendre ce long voyage qui, en passant par les États-Unis, le conduira au Japon. Il y restera jusqu’en 1923, liant sa vie amoureuse à Ura Okumura, fille d’un marchand d’estampes japonais.
Au cours de cette décennie, Pesci se concentre sur les sujets japonais, produisant principalement des danseurs, des geishas, des figures féminines en kimono ou des hommes en costume typique. Il reçoit également de nombreuses commandes des personnalités les plus importantes du Japon, comme l’entourage de l’empereur Tasho, et réalise des portraits remarqués de la cour impériale. Il participe également à plusieurs expositions à Tokyo, comme à l’Académie impériale des arts en 1921 avec l’œuvre en marbre de Carrare Fontaine de Vie.
En 1923, Ottilio et Ura Pesci retournent à Paris, apportant avec eux de nombreuses estampes, des objets et des sculptures du pays du Soleil Levant. Certains de ces documents ont été exposés à la deuxième Foire internationale du livre de Florence en 1925, à l’invitation d’Odoardo Giglioli, inspecteur du Cabinet des estampes des Offices. Aujourd’hui, ces documents font partie de la collection du Cabinet des estampes des Offices, car Pesci lui-même en a fait don au musée la même année. Ces documents constituent un témoignage très important des traditions et de la culture japonaises au début du XXe siècle.
En 1930, il participe à la 17e Biennale de Venise avec un sujet japonais, Le maréchal prince Yamagata.
Tout au long de son activité artistique, Ottilio Pesci s’est concentré sur de petits portraits ou des sujets de genre qu’il a représentés avec le souci du détail dans une tonalité vériste. Il a vécu en France jusqu’en 1939, date à laquelle il s’est installé en Ligurie, où il est mort à l’âge de quatre-vingt-deux ans, en 1959.
Emanuela Di Vivona
Le site est constamment mis à jour avec des œuvres inédites des protagonistes de la peinture et de la sculpture entre les XIXe et XXe siècles.