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Peintre
Orfeo Tamburi
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Orfeo Tamburi
Orfeo Tamburi est né à Jesi en 1910. Après s’être installé à Rome, il a fréquenté l’école d’art et, après avoir obtenu son diplôme, s’est inscrit à l’Académie des Beaux-Arts. Au début des années trente, il se consacre aux premiers nus académiques et aux impressions consacrées exclusivement à des vues et des panoramas de Rome, rendus par un coup de pinceau rapide et un mélange chromatique riche et dense qui montrent une position anti-Novecento décisive et des déclinaisons beaucoup plus proches de l’expressionnisme de l’école romaine.
Après ses débuts à l’Exposition du Syndicat des Beaux-Arts fascistes à Rome en 1932, où il a exposé quelques compositions, il a été invité avec une salle personnelle à la Quadriennale romaine en 1935, où il a présenté vingt-quatre œuvres, dont de nombreux paysages urbains, Ponte Sublicio, Ponte Sant’Angelo, Ponte Mazzini et le Dôme de Saint-Pierre, Paysage au Forum, L’Arche de Janus et quelques figures délicates, Portrait de Laura, Portrait en rose, Baigneur.
La même année, sentant le besoin d’élargir son éducation, il fait un voyage à Paris, qui lui donne l’occasion d’étudier en profondeur le post-impressionnisme. Il se rapproche ainsi de la peinture de Cézanne, dont il reprend le rôle constructif de la couleur.
À son retour en Italie en 1936, il participe à la Biennale de Venise avec Trinità dei Monti et Fille et se voit commander une décoration murale dans une des salles du Palazzo dell’Anagrafe à Rome. La fresque, qui est l’une des œuvres les plus importantes de l’artiste, a pour sujet le Carnaval romain. Cette pièce met en évidence les contacts d’Orfeo Tamburi avec certains représentants de l’école romaine, comme Alberto Ziveri, avec qui il partage certains aspects liés à la narration d’un quotidien intime et populaire.
Présent à la IIIe Quadriennale de Rome avec quelques Paysages romains et trois Natures mortes, il a été un protagoniste du “tournant réaliste” qui s’est propagé vers la fin des années 1930. En établissant un détachement efficace des Tonistes, considérés comme excessivement expressionnistes, Orfeo Tamburi, ainsi que Guttuso, Montanarini, Guzzi, Ziveri et Fazzini, ont manifesté la nécessité d’un réalisme plus éclatant, en accord avec la condition historique dramatique de l’époque, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Ce groupe d’artistes a exposé à la Corrente de Milan en décembre 1939, puis a trouvé son plein épanouissement en 1940, avec une exposition à la Galleria di Roma. La même année, le peintre est chargé de réaliser les panneaux de l’atrium de l’E42, qui ne restent cependant que des esquisses.
Il participe à nouveau à la Biennale avec une salle personnelle où l’on trouve, entre autres, Figure en bleu, Violettes de Pâques, Portrait en gris, L’arche de Constantin, Femme lisant. Très actif dans le domaine du costume et de la scénographie théâtrale, il continue à se consacrer à la peinture de paysage tout au long de la deuxième période de l’après-guerre. Il s’installe à Paris en 1947 et tient plusieurs expositions personnelles en Italie et en Amérique. Il participe à nouveau à la Biennale en 1848, 1950, 1952 et 1954, avec des paysages romains et parisiens, dont Pont sur la Seine, Maisons d’Avray, Les Fenêtres.
Elena Lago
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