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Miller Richard Emil
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Miller Richard Emil
Richard Emil Miller est né à St. Louis, Missouri, en 1875. Fils d’un ingénieur de Pennsylvanie, il a été encouragé dès son plus jeune âge à étudier et à pratiquer le dessin, étant donné ses aptitudes artistiques précoces.
En 1892, il quitte Saint-Louis pour étudier à l’école des beaux-arts de la Washington University, où il est l’élève du peintre impressionniste Edmund H. Wuerpel, disciple et héritier du langage élégant de James Abbott McNeill Whistler, mais aussi étudiant du réalisme lyrique de l’école de Barbizon.
Les études académiques du jeune homme se sont surtout concentrées sur la peinture impressionniste française : son langage s’est immédiatement distingué par un rendu luministique et chromatique raffiné, qui contribue à donner aux personnages et aux environnements une atmosphère délicate mais vivante. Les toiles sont souvent centrées sur des personnages féminins enveloppés dans d’élégantes robes multicolores et placés dans d’agréables jardins pleins de végétation.
Vers la seconde moitié du XIXe siècle, les peintres américains avaient l’habitude d’effectuer un voyage de formation à Paris pour se mettre au diapason des variations du langage impressionniste et post-impressionniste.
C’est dans ce contexte qu’une colonie d’artistes américains est née entre Paris et Giverny, dont Richard Emil Miller faisait partie. Après avoir terminé ses études à Washington, il s’installe à Paris pour suivre les cours de l’Académie Julien, mais sa véritable inspiration lui vient des rues parisiennes, des cafés élégants et des jardins ensoleillés. C’est à cette époque qu’il donne à sa peinture l’occasion de développer une sensibilité proche du post-impressionnisme, mais délimitée par un langage très personnel.
Bien que ses tableaux dépeignent toujours le quotidien agréable et langoureux de femmes absorbées par leurs pensées et leurs activités, les couleurs vives et les combinaisons tonales rythmées font de ses œuvres de petits traités de l’impressionnisme américain, comme on peut le voir dans le doux Morning Sun de 1914 et la Reverie de 1915.
Le peintre participait régulièrement aux Salons parisiens, mais pendant l’été, il se rendait fréquemment dans les petites villes côtières de Bretagne, où il exécute plusieurs tableaux de paysages et d’impressions fugaces qui reviendront également dans ses souvenirs futurs, lorsqu’il exécutera la Bretagne en Amérique en 1928. Un autre endroit favori et crucial est Normandie, et plus précisément à Giverny, la ville qui, à partir de 1890, avait choisi Claude Monet (1840-1926) pour y établir sa retraite bucolique et y construire le cher jardin japonais qui allait égayer ses dernières années.
Les artistes américains se réunissent à Giverny pour préserver le souvenir des œuvres de Monet, mais aussi pour recréer l’atmosphère de poésie idyllique. Autour du peintre Frederick Carl Frieseke (1874-1939), originaire du Michigan, s’était rassemblée une véritable colonie, dont Miller. Sur les conseils de Frieseke, le peintre s’est concentré sur les valeurs tonales de ses œuvres afin de faire ressortir la luminosité de ses charmants personnages féminins pensifs, qui se fondent souvent dans la végétation luxuriante qui les entoure ou dans les taches de soleil qui filtrent à travers les plantes.
La dimension évocatrice et symbolique de ces représentations, dans lesquelles la couleur contribue souvent à une sensation de bidimensionnalité, provient certainement de l’observation des Nabis et des estampes japonaises très répandues. Pendant sa période française, Richard Emil Miller a également exposé en Italie, qu’il a visitée dans les premières années du 20e siècle. Il est présent à la Biennale de Venise de 1905 avec La vieille femme et Le réparateur, et à la Biennale de 1907 avec Mère et fille, Effet de nuit et Dame à sa toilette.
Lors de la Biennale de 1909, il présente une exposition personnelle avec onze œuvres, dont Portrait des enfants Lascroux, La robe chinoise, Le bain, Soirée, Intérieur et Éléphant blanc. En 1911, il envoie deux œuvres à l’Exposition internationale de Rome, Femme à l’éventail et Dans l’ombre. Après la guerre, il a envoyé Le Miroir d’Amérique à la Biennale de Venise.
Avant le début de la Première Guerre mondiale, Richard Emil Miller retourne en Amérique et s’installe à Pasadena, en Californie, où il enseigne la peinture à la Stickney Memorial School of Art. Pour peindre, il séjourne dans le lumineux atelier de l’artiste américaine Eva Scott Fenyes (1849-1930).
En 1917, il s’est installé à Provincetown, dans le Massachusetts, où il a continué à peindre jusqu’à la fin de sa vie, poursuivant un style fascinant de petits yeux de couleur vive. Il est mort à St Augustine, en Floride, en 1943.
Elena Lago
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