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José María Casado del Alisal
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José María Casado del Alisal
José María Casado de Alisal est né à Villada, près de Palencia, en 1832. Il se forme à l’école de dessin de Palencia, puis à l’école des beaux-arts de San Fernando à Madrid, où il est l’élève de Federico Madrazo. En 1855, il réussit à obtenir une bourse pour un internat à Rome, grâce au sujet biblique La résurrection de Lazare.
Rome, où il a séjourné pendant cinq ans, a été une étape clé dans son développement artistique. En 1860, il obtient le prix de première classe Derniers instants de Fernando IV, qui raconte l’histoire de la mort étrange du roi Ferdinand IV de Castille. Peint par José María Casado del Alisal à Rome, ce tableau est l’un des exemples les plus significatifs de l’influence de la peinture nazaréenne sur le travail de l’artiste pendant sa période romaine, qu’il abandonnera bientôt au profit d’une interprétation fortement réaliste.
Cette transition a lieu lorsque le peintre décide de s’installer en France, à Paris, où il se consacre à d’autres tableaux d’histoire, dont Le serment des Cortes de Cadix. Un formalisme élégant et des couleurs précieuses caractérisent La reddition de Bailén, de 1864. José María Casado de Alisal y retravaille la peinture de Velázquez et s’oriente vers un réalisme vif qu’il applique à des thèmes historiques espagnols. Il dépeint la capitulation de l’armée française de Napoléon devant les troupes espagnoles après la première grande défaite subie par les envahisseurs près de Bailén en juillet 1808. En composant cette célèbre scène, l’artiste rend clairement hommage à la Reddition de Breda de Velázquez, non seulement dans le thème, mais aussi dans le style et la répartition des personnages.
De retour à Rome, il est nommé directeur de l’Académie espagnole des beaux-arts de Rome, jusqu’en 1881, année où il expose son tableau le plus important, La légende du roi moine ou La cloche de Huesca, qui est aussi l’une des toiles les plus identitaires de toute la peinture d’histoire espagnole, basée sur l’épisode sanglant dans lequel Ramiro II, roi d’Aragon, punit les nobles aragonais qui s’étaient rebellés contre son autorité en leur tranchant la gorge et en formant une gigantesque cloche avec leurs têtes.
Le tableau, à la surprise de l’auteur, n’a pas reçu de médaille, mais seulement une mention honorable. Cela l’a conduit à démissionner de son poste de directeur de l’Académie espagnole. Il retourne en Espagne et y meurt quelques années plus tard, en 1886. Pendant ses années en France et à Rome, José María Casado de Alisal s’est toutefois consacré non seulement aux sujets historiques, mais aussi à la peinture de genre et aux portraits, principalement de femmes. On peut citer La Tirana, le Portrait d’une dame au manteau et la Dame à l’éventail, qui se trouvent au musée du Prado à Madrid.
Le Portrait de femme de 1878 présente une jeune femme séduisante au visage légèrement couché, mis en valeur par un doux effet de clair-obscur qui définit les yeux et les lèvres. Ce qui frappe l’œil, c’est le fond d’un rideau damassé vert vif qui rend l’image du maître espagnol encore plus séduisante et offre un contraste très élégant avec la robe ornée de petites roses, qui ornent également les cheveux noirs. Casado, en jouant avec l’éclairage atmosphérique du portrait, transmet habilement le précieux jeu de lumière sur la soie céruléenne de la robe drapée de dentelle.
Elena Lago
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