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Peintre
Jacques Carabain
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Jacques Carabain
Jacques Carabain est né à Amsterdam en 1834. Il s’est formé à l’Académie des Beaux-Arts de sa ville, où il s’est spécialisé dans les paysages et les vues urbaines, caractérisés par un maniement parfait de la perspective et surtout par des mises en scène chromatiques qui contribuent à souligner l’extraordinaire variété et la beauté architecturale des bâtiments d’Amsterdam, comme s’il était un maître du XVIIe siècle.
L’attention portée aux détails structurels, aux finitions et aux caractéristiques architecturales, ainsi qu’une réflexion constante sur l’activité des petits personnages qui peuplent ses vues urbaines, ont immédiatement distingué la production du peintre néerlandais qui, en 1856, a quitté Amsterdam pour s’installer à Bruxelles.
La ville belge est en quelque sorte la base de ses constants voyages en Europe : il était un curieux et infatigable paysagiste, comme en témoignent ses vues non seulement des Pays-Bas, mais aussi de l’Allemagne, de la France et surtout de l’Italie. Dans les années soixante-dix, il a séjourné en Ligurie, entre Gênes, Vernazza et Monterosso, comme en témoignent les nombreuses marinas et les vues des petits villages de la Riviera ligure.
Une intense luminosité imprègne les rues, les ruelles, les petits passages peuplés de gens du peuple, de chevaux, d’ânes, dans lesquels se synthétise l’essence de la tradition italienne de la seconde moitié du XIXe siècle, à travers un réalisme léger qui se manifeste dans les plans fragmentaires et spontanés et dans le chromatisme vif, mais qui se confond, par moments, avec une intention résolument pittoresque.
Jacques Carabain, pendant sa période italienne, n’a pas séjourné exclusivement en Ligurie, mais a visité le pays de manière extensive du nord au sud, en séjournant quelque temps à Rome, puis pendant plusieurs mois à Vérone et Padoue. Parmi ses œuvres en Italie, citons Piazza dei Frutti à Padoue, Piazza delle Erbe à Vérone, Rue de Narni, Un moulin entre Bordighera et Ventimiglia, Rue de Bordighera, Rue di Sanremo. En 1873 et 1874, il participe à l’exposition internationale de Londres.
En 1885, le peintre néerlandais décide de partir pour l’Australie. Là, il a participé à plusieurs reprises aux expositions de l’Académie des Beaux-Arts de Victoria. Il s’est installé à Melbourne pendant quelques années, d’où il a fréquemment voyagé en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Au cours de ces années, il réalise une série de vues urbaines qui dépeignent avec un œil vif et curieux la structure coloniale de certaines rues et places, comme dans les vues Queen Street à Auckland et Town Hall, Melbourne, qui présentent d’énormes différences avec les premières vues des villes médiévales flamandes et aussi avec les petits villages italiens, mais qui nous montrent en même temps la capacité de l’auteur à capter les éléments culturels, architecturaux et atmosphériques caractéristiques de chaque lieu. Il retourne en Belgique dans les années 1990 et y meurt en 1933, presque centenaire.
Elena Lago
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