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Peintre
Hermann Corrodi
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Hermann Corrodi
L’indication de peindre “selon la nature” a été donnée à Hermann par son père: le peintre italo-suisse Salomon Corrodi, spécialisé précisément dans les vues. Plus tard, le maître perfectionna ses études en Suisse sous la direction d’Alexandre Calame puis à Rome en suivant les cours de l’Académie de San Luca.
Le magistère de Calame est devenu fondamental pour son caractère résolument romantique qui contribue à expliquer un leitmotiv de toute la production de Corrodi: la direction de composition et d’éclairage convaincante qui rend toutes ses compositions irrésistibles, largement récompensées par le marché depuis son fois.
Les succès et les connaissances internationales l’ont en effet rapidement mis en contact avec les grands maîtres et avec les meilleurs clients – aristocrates et entrepreneurs – de son temps. En 1872, il séjourne à Paris en rejoignant Jean Léon Gerome et Ernest Meissonnier, puis à Londres en tant qu’invité de Sir Lawrence Alma Tadema: trois peintres qui peuvent à juste titre être considérés comme les véritables protagonistes du marché international du XIXe siècle.
Parallèlement, pour entretenir des relations avec le riche client d’Europe centrale, il prend l’habitude de déménager son atelier d’hiver en Allemagne, à Baden Baden et à Homburg. Dans la seconde moitié des années soixante-dix, son répertoire de vues – caractérisé par l’amour de Rome et de Venise – s’est enrichi grâce à des voyages en Egypte, en Turquie, en Syrie, au Monténégro et en Corse.
Sa présence dans les expositions nationales et internationales est presque constante. Parmi les autres expositions, on se souvient de l’exposition universelle de Vienne en 1873 où il remporta la médaille d’or avec Bois de pins, le Salon de Paris en 1889 où il exposa Capri et l’exposition à la British Royal Academy en 1894 où il envoya Storm dans le désert en Egypte. .
Le succès des ventes est attesté par l’achat par Guillaume II de la fontaine sacrée devant la mosquée d’Omar à Jérusalem tandis que dans les collections de la reine d’Angleterre sont conservées, entre autres, Vue de la Campagne romaine, de la reine Victoria sur la terrasse de la villa Palmieri, vue sur la lagune de Chioggia et sirènes dans une grotte à Capri.
Dans les musées italiens, il y a la tour Napoléon en Corse à la Galerie nationale d’art moderne de Rome et la vue sur la lagune de Mestre à l’Accademia di San Luca également à Rome. Le désir d’Hermann Corrodi était de créer les études Corrodi entre Piazza del Popolo et Ponte Margherita, également consacrées à la mémoire de son frère Arnoldo décédé prématurément, avec des salles adaptées aux ateliers et aux expositions temporaires, mais la mort qui l’a emporté en 1905 l’a empêché d’achever le projet ambitieux.
Le site est constamment mis à jour avec des œuvres inédites des protagonistes de la peinture et de la sculpture entre les XIXe et XXe siècles.