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Giuseppe Capogrossi
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Giuseppe Capogrossi
Giuseppe Capogrossi est né à Rome en 1900 dans une famille de l’aristocratie romaine. Après avoir obtenu son diplôme classique pendant la première guerre mondiale, il s’est immédiatement engagé et a combattu sur l’Adamello. Après son retour de la guerre, il s’inscrit à la faculté de droit et obtient son diplôme pour suivre les souhaits de sa mère.
Mais en même temps, il est animé d’un profond sentiment artistique et, par l’intercession d’un oncle jésuite, il est introduit dans l’atelier du peintre et décorateur Giambattista Conti, au début des années 1920.
Ce sont les années où il se consacre à la copie des maîtres du XVe siècle, en particulier Paolo Uccello et Piero della Francesca. À partir de 1923, il est l’un des élèves de l’école de Felice Carena aux Orti Sallustiani, un moment crucial qui le rapproche d’autres peintres, qui deviendront par la suite des amis fondamentaux, dont Emanuele Cavalli et Fausto Pirandello.
C’est au milieu des années vingt que se dessine l’approche technique et stylistique qui distingue toutes les premières œuvres de Giuseppe Capogrossi avant la Seconde Guerre mondiale. Entre la composition de natures mortes, de portraits délicats et de paysages suspendus et silencieux, il commence à fréquenter le milieu de la Casa d’Arte Bragaglia et, en mai 1927, il fait ses débuts dans une exposition qui marque la naissance du tonalisme romain des années 30, celle de la Pensione Dinesen, avec Emanuele Cavalli et Francesco di Cocco.
Trois jeunes révolutionnaires unis par la suspension oraculaire des tableaux Pierfrancesque et dominés non pas par le classicisme redondant et désormais dominant du retour à l’ordre du Novecento, mais par le rappel naturel à certains aspects de Valori Plastici, réélaborés à travers un lyrisme moderne et expressif.
Après des séjours répétés à Paris à la fin des années vingt, Capogrossi participe à sa première Biennale de Venise en 1930 avec une Figure qui contient déjà les recherches tonales des années suivantes, menées avec Cavalli, Cagli, Gentilini et Janni. Ces recherches sur la couleur, qui s’interprètent à travers une solution d’architectures magiques simplifiées en formes archaïques et rêveuses, sont exprimées dans les œuvres présentées à la Sindacale de Rome de 1932: Marina, Femme au voile, Arlequin et Maison en démolition.
La préciosité chromatique, conférée par un tonalisme silencieux et suspendu presque à l’abstraction des masses, revient dans ses œuvres les plus significatives des années 30, Sur la rive du fleuve, Voyage en bateau, Le nageur, Plein sur le Tibre, Danseuse, dont certaines ont été exposées à la Galleria del Milione de Milan en 1933 et sont aujourd’hui conservées dans la collection Cerasi au Palazzo Merulana. Dans le Manifeste du Primordialisme plastique, signé avec Melli et Cavalli, les idées autour de la peinture tonale de l’École romaine sont officialisées, mettant en évidence une forte composante spirituelle et archaïque. De jeunes corps virils, rappelant les volumes de Piero della Francesca, déploient délicatement des atmosphères enchantées, au parfum de rêve, cristallisées dans des moments d’immobilité, comme en témoignent les toiles Le poète du Tibre de 1934 et Danse sur le fleuve, avec lesquelles il remporte le prix Carnegie de Pittsburgh en 1937. Deux ans plus tard, il présente une exposition personnelle à la IIIe Quadriennale de Rome avec seize œuvres, dont Dialogues, Objets de carnaval, Paysanne, Hangar de foire, Arlequin et Théâtre de campagne. Les couleurs y sont légères et posées comme dans les œuvres des maîtres du XVe siècle, les mouvements lents et posés dans un équilibre presque intemporel et des harmonies tonales qui relèvent de l’union poétique de la lumière et de la couleur.
Les recherches figuratives de Capogrossi se poursuivent dans les années 1940. En 1943, à la Quadriennale de Rome, il expose quelques figures de Ballerines concentrées dans leurs gestes préparatoires, comme Danseuse se peignant les cheveux, très proches de certaines figures de Cavalli ou de Ziveri. Ce n’est qu’après la guerre, au seuil des années 50, qu’apparaissent les premières recherches que Giuseppe Capogrossi mène autour de la peinture néo-cubiste et informelle, inaugurant son alphabet personnel et gestuel, connu dans le monde entier, l’iconique ” peigne ” ou ” fourche ” qui représente la nouvelle poétique de l’artiste et qui est vu pour la première fois en 1950, lors d’une exposition personnelle à la Galleria del Secolo de Rome.
Elena Lago
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