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Sculpteur
Felice Tosalli
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Felice Tosalli
Né à Turin le 1er août 1883, il reçoit sa première formation dans l’atelier de menuiserie de son père, où il commence à sculpter des animaux et des statuettes sacrées en bois. De 1897 à 1900, il fréquente avec succès la Reale Accademia Albertina di Belle Arti et ouvre son propre atelier avant de partir pour Paris en 1904. Pendant son séjour à Paris, fondamental pour sa formation technique, il travaille dans un atelier de restauration et fréquente assidûment le Jardin des Plantes avec le zoo et le musée d’histoire naturelle attenants, emportant à son retour à Turin en 1907 le moulage en plâtre de la tête d’une lionne qui restera toute sa vie dans son atelier. En 1909, il fait ses débuts à la LXVIIIe exposition de la Société pour la promotion des beaux-arts de Turin avec un Elan en plâtre, mais son activité principale dans les années 1910 est celle de graphiste et d’illustrateur pour la mode et la publicité, d’affichiste pour le cinéma et de lithographe au Doyen Lithographie, activité qu’il poursuit parallèlement à la sculpture jusqu’au milieu des années 1930.
En 1911, il épouse la peintre Pia Galli avec laquelle, après la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il sert comme caporal de la Croix-Rouge, il s’installe à Revigliasco en 1919 et a une fille, Elisa. Il rejoint le Circolo degli Artisti de Turin en 1920 et participe aux expositions annuelles pendant une décennie, tout en reprenant la sculpture sur bois de sujets mythologiques et même plus animaliers, sur les encouragements de sa femme. Les expositions du début des années 1920 à Milan, Rome et Florence lui apportent un grand succès critique, l’attention des plus grands collectionneurs et d’importantes commandes. Dans le long article paru dans “La Stampa” en 1924, il est souligné que “Tosalli a une véritable passion pour les animaux” et que “si l’on voit les animaux qu’il a créés, les figures passent au second plan. Les animaux de Tosalli sont de véritables créations. Seul celui qui, comme lui, s’est consacré à l’étude des mœurs, de la vie des bêtes, qui les a connues aussi intimement qu’un zoologiste les connaît, peut reproduire une attitude, un mouvement, une expression qui caractérise l’espèce” (Pavie 1924). Après avoir été engagé par un collectionneur de 1923 à 1927, il commence à enseigner la sculpture à la princesse Bona de Bavière de Savoie en 1927.
Le frère de celle-ci, Filiberto di Savoia, lui commande en 1928 un Chariot romain comme cadeau pour Mussolini, que le sculpteur livre en personne. La même année, il commence la production de ses animaux en céramique pour l’usine turinoise Lenci, qui se poursuit jusqu’au milieu des années 1930, suivie d’une collaboration avec Rosenthal & C. et Ceramiche d’Arte Campionesi. L’exposition personnelle de 1935 à la Sala d’Arte Lombardi, dont l’édition de 1937 n’est composée que de dessins, connaît un grand succès, en particulier les animaux dans lesquels les contemporains reconnaissent la véritable originalité du sculpteur. L’Eider (1925), le Divers Maki et les Lionceaux (1935), qui proviennent tous des héritiers de l’artiste, témoignent de son extraordinaire habileté, tout comme les œuvres nées au milieu des années 1930 du Livre de la Jungle de Kipling, Baloo, Le défi à Shere Khan et La chanson de Mowgli. En 1939, l’architecte Antonio Barluzzi lui commande huit chandeliers et deux crucifix en bronze pour l’église supérieure du sanctuaire franciscain de la Visitation à Jérusalem. Après s’être installé à Cavoretto en 1945, dans la villa héritée de son amie Alina Sinigaglia-Segre qu’il avait aidée lors des persécutions antisémites, Tosalli est victime d’une crise cardiaque en 1949. Contraint d’abandonner la sculpture sur bois, il continue à modeler des œuvres en terre cuite, à peindre à l’huile, à dessiner et à donner des cours de sculpture (ses élèves durant ces années sont Ines Minina Pignoni, Paola Bondon et Maria Luisa Perroncino). Le Trionfo Osella, un groupe de deux marmottes en bronze dédié à la mémoire de Giuseppe Osella, fusillé par les fascistes, est sa dernière œuvre documentée. Tosalli est mort le 1er mars 1958.
Alessandra Imbellone
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