Vous avez recherché

Peintre

Eugenio Agneni


Êtes-vous intéressé par les vente ou l'achat de ses œuvres?

Nous achetons les œuvres de cet artiste

et d'autres peintres et sculpteurs du XVIe siècle à la première moitié du XXe siècle

La galerie Berardi offre un service gratuit pour l'évaluation des œuvres d'art anciennes et moderne. Pour trouver votre chemin sur le marché de l'art, très complexe et plein de nuances, il vaut mieux compter sur un consultant professionnel qui peut répondre rapidement et concret à vos besoins. La clarté des réponses résoudra efficacement la nécessité d'estimer ou de vendre un actif.

Contactez-nous immédiatement sans engagement

Réponses aussi en 24 heures:

Téléphone

06.97.606.127

E-mail

info@berardiarte.it

Whatsapp

347.783.5083

Eugenio Agneni

( Sutri (Viterbo) 1816 - Frascati (Roma) 1879 )

Peintre

    Eugenio Agneni

    Eugenio Agneni est né à Sutri, une ville proche de Rome, en 1816. Il s’installe dans la capitale du Latium en 1831 et est accueilli à l’âge de dix-sept ans dans l’atelier de Francesco Coghetti, qui l’initie à l’art de la fresque et de la peinture sur toile. Eugenio Agneni a réalisé des œuvres sur des sujets variés, du sacré au profane, de l’historique au mythologique.

    Des œuvres de la première période ont malheureusement été détruites, comme la décoration de la Villa Torlonia, du théâtre démoli de Tordinona, de l’église de Trinità di Monti ou du Palazzo Madama.

    Eugenio Agneni : peintre et patriote

    En 1847, Pie IX fait appel à Eugenio Agneni pour décorer la salle du trône du palais du Quirinal, alors encore résidence papale. Malgré les honneurs que lui accordait le pape, Eugenio Agneni était un fervent patriote et un grand partisan de Mazzini et de Garibaldi. Il participa à plusieurs batailles, au point de devenir officier dans l’armée de la République romaine, mais à cause de la défaite, en 1849, il fut contraint à l’exil. Il se réfugie d’abord en Ligurie, puis en France et en Angleterre.

    À Gênes, il décore les palais Rocca, Solari et Piuma, tandis qu’en France, il participe à la décoration de certaines salles du Louvre. Après avoir quitté la France, il se rend à Londres où il travaille à la décoration de Covent Garden, mais surtout des Queen’s Rooms à Buckingham Palace.

    Pendant son séjour à Paris, il participe au Salon avec Les ombres des grands Florentins protestent contre la domination étrangère, un tableau dans lequel Agneni évoque de grandes personnalités liées à Florence, telles que Dante, Pétrarque, Boccace, Léonard, Michel-Ange, Savonarole et Machiavel, dans l’intention de réveiller le sentiment patriotique. Ce tableau se trouve aujourd’hui à la Galleria civica d’arte moderna e contemporanea de Turin. Dans cette toile, toute l’habileté coloristique du peintre se manifeste, décrivant la scène dans un nocturne sensible et audacieux, aux connotations romantiques évidentes.

    En 1859, il retourne dans une Italie qui n’est pas encore unifiée et combat aux côtés de Garibaldi, s’installant à Florence jusqu’en 1871, date à laquelle il peut enfin retourner dans sa chère Rome, alors capitale du Royaume d’Italie. Pendant ses années florentines, il décore le Palazzo Salviati et la Villa Salviati à Sesto Fiorentino.

    Dans les années suivantes, il collabore avec la municipalité de Rome en tant que consultant et est responsable des bustes en marbre dédiés aux héros du Risorgimento placés au Pincio et sur la promenade dite du Gianicolo. L’un de ces bustes, réalisé en 1923 par Giovanni Prini, est évidemment dédié à Eugenio Agneni.

    La peinture d’Eugenio Agneni entre allégorie et histoire

    Eugenio Agneni a exposé lors de diverses manifestations nationales et internationales, racontant souvent le présent en termes allégoriques dans ses œuvres.

    Il participe à l’exposition de Gênes en 1851 avec Portraits d’une famille ; en 1861, de retour d’exil à Florence, il participe à l’exposition de la ville toscane avec une œuvre allégorique Retour de la colombe à l’arche ; et il expose à l’exposition de Turin de 1863 L’Italie dans ses trois époques.

    Eugenio Agneni est également invité à des manifestations à l’étranger, comme l’Exposition universelle de Vienne en 1873, où il expose, dans une ville dont l’indépendance avait été acquise quelques années plus tôt, des œuvres faisant clairement référence au passé qui venait de s’écouler, comme Il garibaldino che ritorna al lavoro tornate dalle patrie battaglie et Le province italiane riunite in generale convegno si commuovono nell’veder arrivo la desiata sorella Roma. Lors de la même manifestation, il a également exposé L’isthme de Suez. La Méditerranée se jetant dans la mer Rouge en emportant ses richesses, Le chef des prêtres de Vénus, L’origine du déluge. La destruction des forêts.

    Eugenio Agneni meurt à Frascati, alors malade, en 1879, mais cinq de ses œuvres sont exposées à l’Exposition nationale de 1883 à Rome : Le télégraphe sous-marin, Domenichino sauvé dans sa fuite de Naples, Sacra igiene, Savonarola al letto di Lorenzo il Magnifico et Le déluge.

    Une autre exposition posthume dans laquelle ses œuvres sont présentées est l’exposition de Turin de 1884, dans laquelle quatre de ses tableaux sont mentionnés : Amore infelice, Sacro all’igiene, Amor felice et Le tre epoche.

    Eugenio Agneni a su allier dans sa recherche artistique une extraordinaire capacité de composition à un goût particulier pour le portrait. Dans ses œuvres, il est facile de retrouver ce fort sentiment patriotique dans des références spécifiques à des épisodes historiques chers au Risorgimento, mais aussi dans des scènes allégoriques, métaphores de la situation italienne qui lui est contemporaine, avec des intentions propagandistes évidentes

    LIRE TOUT

    acquisto opere artisti e stima pittura e scultura


    D'autres artistes qui pourraient vous intéresser

    Abonnez-vous à notre newsletter et commencez à recevoir nos prochaines expositions et nos dernières œuvres d'art!

    Le site est constamment mis à jour avec des œuvres inédites des protagonistes de la peinture et de la sculpture entre les XIXe et XXe siècles.

    Example
    © Copyright Berardi Galleria d'Arte S.r.l.