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Sculpteur

Ernesto Biondi


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Ernesto Biondi

( Morolo 1854 - Roma 1917 )

Sculpteur

    Ernesto Biondi

    Né à Morolo, un petit village de la province de Frosinone, Biondi fait preuve dès son plus jeune âge d’un talent artistique : il commence à dessiner très tôt et n’aime pas l’environnement scolaire en général. En 1870, alors qu’il n’a que 16 ans, Biondi arrive à Rome pour étudier l’art. Confronté à des difficultés financières, il vit chez son oncle Don Pietro, chapelain de l’église Sant’Agnese sur la Piazza Navona. Il gagne sa vie de la manière la plus variée : incrustations de bois, stucs et terres cuites, illustrations, jusqu’à ce qu’il parvienne à entrer à l’Accademia di San Luca en 1871. Il fut l’élève de Girolamo Masini et hérita de certains de ses traits dans ses premières œuvres, comme le monument funéraire de Mengozzi-Huber au Verano. Ernesto Biondi fait ses débuts à l’Exposition nationale des beaux-arts de Rome en 1883, où il expose Une caravane, un sujet orientaliste facile à interpréter et populaire sur le marché. Sa première production – caractérisée par un modelage agile et le choix de thèmes triviaux allant de l’orientalisme aux scènes de genre – est exposée, avec la plus exigeante Mort d’Antigone, à l’exposition d’Anvers de 1885, où il fait une rencontre cruciale avec le peintre et marchand Vittore Grubicy de Dragon qui reconnaît immédiatement dans le sculpteur ce trait “semi-sauvage, exotique” (Grubicy 1891) et un talent exubérant et sincère. C’est peut-être la forte amitié qui les unit – comme en témoigne une correspondance sincère – qui permet à Biondi de développer une pleine maturité stylistique et thématique. La production de genre et son travail dans la fabrique de céramique napolitaine Schioppa et Cacciapuoti, vers la fin des années 1890, sont combinés à la recherche du réalisme dans le style de Michetti, axé sur les questions sociales et la narration de la vie des pauvres – ce qui est proche du style d’Achille D’Orsi : “mes villageois, qu’avant [. …] je ne les honorais même pas d’un regard” (Biondi 1887) apparaissent dans les sculptures exposées à Rome en 1893 et 1895, Pauvre Cola et Pauvres Gens. Cette dernière, primée à Bruxelles, est une “commémoration de la misère” mais aussi “la parole de l’artiste, de l’homme […] qui a fait le doux rêve de la justice humaine triomphant de tout et de tous : le rêve du socialisme le plus pur…”. (Corradi 1917, p. 469). Peu avant, en 1891, à l’Exposition nationale de Palerme, il avait envoyé Baisers et caresses, un petit groupe de genre en bronze, ironique, représentant trois cochons qui rapprochent tendrement leurs groins, plongés dans la boue – d’où le titre ludique. Ce sujet animalier représente un agréable divertissement, un petit intermède amusant d’un succès commercial garanti, créé par Biondi pendant les fêtes de Noël qu’il passe à Morolo en 1890 et décrit dans une lettre à Grubicy comme un “petit groupe de cochons” (Biondi 1890). Dans ces années-là, il travaillait déjà à son chef-d’œuvre absolu : Les Saturnales, une œuvre présentée à l’Exposition universelle de Paris en 1900 et récompensée par le Grand Prix, qui a eu un grand retentissement international et divisé la critique. Un groupe de figures grandeur nature – résultat de dix ans de travail – qui représentent le monde renversé des Saturnales : un portrait intelligent de la décadence des coutumes romaines à la fin de l’empire, mais aussi un résumé d’un “moment universel, éternel, humain […] qui se reflète et se répercute dans notre esprit à distance” (Biondi 1899). Une œuvre qui transmet “la poésie, l’expression complète de l’Art, vrai, éternel […]. La fébrilité intense de l’œuvre […] la manifestation d’une pensée saisissante” (Titan 1900, p. 165).

    Elena Lago

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