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Peintre
Emilio Sobrero
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Emilio Sobrero
Emilio Sobrero est né à Turin en 1890. Alors qu’il fréquente un lycée classique, il commence à peindre. Soucieux de cultiver son talent, il s’inscrit à l’Accademia Albertina. Cette expérience a pris fin après seulement trois ans : le peintre était non seulement intolérant aux règles académiques, mais avait également peu d’affinités avec la peinture traditionnelle. En particulier, il s’éloigne de la peinture de paysage lyrique typique du Piémont du XIXe siècle pour se tourner vers une peinture de petites touches obliques, certainement influencée par son étude de Cézanne.
Les débuts de Sobrero remontent à l’exposition de Brera de 1916. Il recommence à exposer après la guerre, à la Quadriennale de Turin en 1919. Au début des années 1920, il s’adonne également à l’écriture critique, travaillant pour la Gazzetta del Popolo. Dans le même temps, sa peinture devient poétique et raréfiée: elle se nourrit d’un retour à un ordre personnel et lumineux, comme en témoigne sa Composition à l’Esposizione di venti artisti italiani, qui se tient en 1924 à la Galleria Pesaro de Milan.
Les figures, au rendu formel et chromatique étudié, expriment un caractère intime et lyrique, qui rappelle sans doute les atmosphères silencieuses et délicates de Felice Casorati, un compatriote de Sobrero et son point de référence essentiel.
Le tonalisme raffiné détermine une interprétation inhabituelle du retour à l’ordre, à travers des relations calculées entre forme, lumière et ombre. En 1927, Emilio Sobrero s’est installé à Rome, sa ville d’adoption, où il est resté jusqu’aux derniers jours de sa vie. Le récit serein d’un quotidien intemporel qui anime des quartiers comme le Trastevere se retrouve dans les tableaux des années 1930, comme Femme en train de lire, présenté à la Biennale de 1928.
Dans les œuvres de ces années-là, nous pouvons également lire la narration de la Rome fasciste, mais vidée de la rhétorique du régime et pleine de grands espaces silencieux: Terme di Caracalla, Castel sant’Angelo et Piazza san Pietro ont été exposés à la Biennale de Venise en 1930, tandis que Campagna romana, Villa Massimo et Trastevere ont été présentés à la I Quadriennale di Roma en 1931.
Au fil des ans, son coup de pinceau est devenu plus dense et plus complet, toujours plein d’ombres et de lumières qui ne définissent plus des intérieurs domestiques intimes mais une Rome taciturne et fascinante. C’est également à cette époque qu’Emilio Sobrero commence à travailler comme décorateur d’intérieur et scénographe de théâtre: il conçoit le bar de la Biennale de Monza en 1930, année où il présente les décors de Guillaume Tell.
Entre 1931 et 1932, il vit à Paris, où il expose à la Galerie de la Jeune Europe. De retour à Rome, il continue à exposer dans les syndicats, les expositions quadriennales et biennales et travaille à diverses décorations, dont celle de la Triennale de Milan en 1933, où il peint la fresque Baigneurs.
À la Quadriennale de Rome en 1943, il expose Balcon, où deux femmes se faisant face, aux contours et formes solides, rappellent une Rome authentique et poétique. Après la guerre, il continue à peindre, mais sa présence aux expositions se fait de plus en plus rare. Dans ses dernières années, il a été principalement actif dans le domaine de la décoration et de l’ameublement. Il est mort à Rome en 1964.
Elena Lago
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