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Peintre
Domenico Maria Durante
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Domenico Maria Durante
Domenico Maria Durante est né à Murazzano, une ville de la province de Cuneo, en 1879. Il fréquente l’Accademia Albertina de Turin, où il se distingue en tant que peintre paysagiste, mais montre surtout de brillants talents de portraitiste. Ses débuts artistiques ont lieu en 1902 à l’exposition internationale de Turin avec les œuvres Mendicante et Bimba ; tandis qu’en 1904, il participe au Promotrice de Florence avec l’œuvre Poeta della solitudine (Poète de la solitude), grâce à laquelle il remporte le prix de la Chambre de commerce et d’art de la capitale toscane. La même année, il expose également le tableau Sorriso, frammento au Promotrice de Gênes.
Le début du XXe siècle marque le début de son grand succès aux expositions, surtout dans les villes de Florence et de Gênes, qui se poursuit jusqu’aux années 1930. En 1905, il est à nouveau à la Promotrice de Florence avec Ritratto et Sorriso, puis à Gênes avec Ritratto della famiglia Gorresio. En 1907, il expose à Florence Vecchia (Vieille femme) et Ritratto (Portrait), tandis qu’à Gênes il participe avec Fragilità (Fragilité), qui lui avait valu une médaille d’or à l’exposition de Cuneo l’année précédente. En 1908, il est à Florence avec Anima gioconda et Diana, et à Gênes avec Ritratto et Profilo. Avec cette dernière œuvre, il obtient une médaille à la première exposition Donatelliana de Livourne.
Dès ses premières années, l’artiste se distingue par ses excellentes compétences dans la réalisation de portraits, caractérisés par une peinture précise et limpide, qui étudie la figure dans ses moindres détails. Les compositions sont imprégnées d’une atmosphère magique qui rappelle la peinture de la Renaissance. Un exemple de ce lien évident avec l’art du XVe siècle est l’œuvre Profil, mentionnée ci-dessus, qui ressemble certainement à Giovanna degli Albizzi Tornabuoni de Domenico Ghirlandaio.
En effet, le peintre se révèle peu intéressé par les nouveautés futuristes ou cubistes, et se montre au contraire ancré dans la tradition du passé et dans une technique picturale très habile. Dans les œuvres exposées à la Sindacale Fascista de Turin en 1932, intitulées Madone, Annonciation et Nature morte, on peut reconnaître une nette influence d’Antonello da Messina et de Giovanni Bellini. D’autres œuvres à thème religieux sont Mater purissima et Adorazione, exposées avec Spettacolo all’aperto à la Società Promotrice de Turin en 1935. Il participe ensuite à la Mostra del Sindacato Fascista de Naples en 1937 avec le tableau Profilo di Naya et, la même année, il est également présent à Turin avec Amalia, Il mulino et Profilo di Maja.
Parallèlement à son activité de peintre, Domenico Maria Durante entame une autre carrière au début du XXe siècle. Il est en effet le gardien de but de la Juventus. Il a joué avec l’équipe turinoise pendant dix saisons, de 1901 à 1911. Dans ses jeunes années, il se lie d’amitié avec un groupe d’étudiants qui, la même année, fondent une équipe de football qu’il décide de rejoindre.
Il est rebaptisé Durantin, un pseudonyme qu’il utilisera souvent dans le domaine artistique. Lorsqu’il se retire du football, il continue néanmoins à collaborer avec le club en produisant “Hurra !”, le premier bulletin officiel d’une équipe de football, créé pour tenir au courant les nombreux membres pendant la Grande Guerre. Il a également travaillé sur des affiches promotionnelles de la Juventus, en se faisant appeler Durantin. Pour souligner sa forte passion, il réalise, à près de cinquante ans, une œuvre intitulée Autoportrait en maillot de la Juventus.
Le peintre participe également à de nombreuses éditions de la Biennale de Venise : la première édition a lieu en 1907 avec les œuvres Anima Gioconda et Vecchia al veggio ; en 1910, il expose Ritratto della Signora N. e Dea, une œuvre achetée par le roi d’Italie Vittorio Emanuele II avec La collana di Venezia exposée en 1913 à Gênes ; en 1914, il présente Andreina à la Biennale de Venise et, en 1920, Ritratto di Signora. Il participe à l’édition de 1922 avec Ritratto della Contessa L. Murari Dalla Corte Brà ; en 1924, il participe avec quatre œuvres : Maria Vittoria D., Baroni d’Isola, Giulietta al pozzo et Signorina G. B. En 1926, il expose Ritratto di Maria Vittoria, Mele… ? et Il generale Co. Vittorio Murari Brà. L’édition de 1930 est la dernière à laquelle l’artiste participe avec l’œuvre Un quadrunviro della Marcia su Roma.
Dans les nombreux portraits réalisés par le peintre, on peut également reconnaître une matrice photographique, dans la spontanéité des sourires qui apparaissent sur les visages des sujets, comme des prises de vue volées dans l’inconscience des protagonistes. L’artiste procède également à une analyse physionomique, en examinant les caractéristiques de la figure sur le plan psychologique. Tout cela est rendu avec une grande qualité d’exécution qui n’est jamais abandonnée et qui rappelle la précision technique des anciens maîtres.
Cette qualité sensible lui a valu le nom de “peintre de la grâce et du sourire”. En 1921, l’artiste est nommé membre honoraire de l’Académie des beaux-arts Albertina de Turin, où il a complété sa formation dans sa jeunesse. Il disparaît à Canale d’Alba en 1944.
Emanuela Di Vivona
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