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Sculpteur
Domenico Jollo
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Domenico Jollo
Domenico Jollo est né à Naples en 1866. Enfant, il a montré un intérêt évident pour les statues qu’il admirait dans les rues de Naples. Son père, constatant cette passion et son talent précoce pour le dessin, l’inscrit très jeune à l’Académie des Beaux-Arts de Naples, où il est d’abord élève des peintres Gioacchino Toma et Antonio Licata. Visiblement doué pour le mannequinat, il est allé sous la direction de Stanislao Lista et Tommaso Solari. Mais l’environnement académique ne le satisfait pas et son intolérance aux règles et à la tradition le pousse vers une plus grande liberté stylistique, qu’il retrouve dans les œuvres de Vincenzo Gemito.
Il fut donc expulsé de l’Académie pendant un certain temps, pour être réadmis, au milieu de protestations générales, au cours d’Achille D’Orsi, avec qui il finit par nouer d’excellentes relations et dont il sortit diplômé en 1890. Entre-temps, il avait fait ses débuts au Promotrice 1888 de Naples avec la petite tête en bronze Carminuccio, qui lui valut aussitôt la faveur de la critique et les éloges de nombreux artistes, surtout Domenico Morelli.
Sculpture réaliste
La vente de l’œuvre au comte Félix Borchard a marqué le début de la fortune artistique du jeune Domenico Jollo, qui a rapidement conquis le marché et la critique, et a continué à participer au Promotrici à Naples: lors de l’exposition de 1891, il a montré l’un de ses œuvres les plus réussies, ‘Ncopp’ ‘e scoglie (Sur les falaises). Mais il participe également à plusieurs expositions nationales, comme celle de Palerme en 1892, où il expose deux bronzes, Tête d’enfant et Tête de garçon, qui lui valent une médaille d’or. La même année, il est au Salon de Paris avec Monello et On the rock, tandis qu’à l’Exposition nationale de Rome l’année suivante, il présente Luigiello.
Le naturalisme spontané et poétique de Domenico Jollo émerge de ces œuvres, toutes caractérisées par un scintillement expressif et un sentiment de participation instinctive, particulièrement perceptible dans les œuvres dénotées par un certain intérêt socio-humanitaire. Un exemple parfait de cette tendance est The Meal, exposé à Brera en 1894 et dédié à la figure d’un briseur de pierre qui s’arrête pour manger et qui suscite chez le spectateur un sentiment de compassion pour sa modeste condition d’ouvrier, plié par la fatigue et tenant seulement un maigre morceau de pain.
Le 20e siècle: entre réalisme et Art nouveau
En 1897, Domenico Jollo expose Frammento à la Biennale de Venise, tandis que Miseria apparaît à l’exposition de Munich la même année. Sorrow a reçu un prix à Barcelone en 1898 et, avec les deux sculptures précédentes, a marqué le début d’une nouvelle tendance, dans laquelle le modelage, toujours dans le style verista, était imprégné d’une inspiration spirituelle et symbolique, qui se manifestait définitivement dans Dolores (1904) et noyé (1907).
Entre-temps, il remporte le concours pour la chaire de sculpture de l’Académie des Beaux-Arts d’Urbino et se consacre à une série de monuments, comme Le Génie qui couronne les Beaux-Arts pour le frontispice du Théâtre Mercadante de Cerignola (Pouilles ), la ville pour laquelle il a également exécuté le buste de Garibaldi en 1909. Une déclinaison résolument plus solennelle et Art nouveau caractérise ces travaux publics et dénote également quelques portraits peints à sa maturité, comme le buste de Giuseppe Caputi. Dans la Pierre tombale aux morts à la guerre de Cerignola de 1923, il y a une tension classiciste et un plasticisme monumental qui l’éloigne de ses premières expressions spontanément véristes, qui semblent refaire surface dans le Miner exposé à Turin en 1931. Actif jusqu’au bout, il mourut à Naples en 1938.
Elena Lago
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