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Peintre
Cesare Cabras
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Cesare Cabras
Cesare Cabras est né à Monserrato, près de Cagliari, en 1886, dans une famille d’agriculteurs. Dès son plus jeune âge, un fort penchant pour la peinture se manifeste chez lui. En effet, bien que contraint par la nécessité économique de travailler dans les champs, il peint les murs de sa maison avec des festons et des guirlandes. Ainsi, son travail d’agriculteur, qu’il continue à exercer pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille, s’accompagne jusqu’à ses vingt ans d’une passion pour l’art, si bien qu’en 1905, il parvient à entrer dans l’atelier du décorateur Giuseppe Conci à Cagliari.
Ce dernier l’a encouragé et aidé à choisir une formation académique, et le garçon est parti à Rome pour fréquenter l’Académie des Beaux-Arts. Il y a eu Bruschi, Cambellotti et Bazzani comme professeurs, mais il s’est beaucoup intéressé à la poétique du “XXV della Campagna Romana”, un groupe de peintres paysagistes créé en 1904 et toujours actif jusque dans les années 1930.
Il a été attiré par leur façon de concevoir le paysage, basée sur un naturalisme médiatisé par des sensations poétiques et une certaine sensibilité symboliste. Il commence donc aussi à se rendre dans la campagne romaine pour interpréter un paysage imprégné de valeurs mystiques, accordant une importance particulière au travail des paysans, conçu comme une sorte de mission. Il a obtenu son diplôme de l’académie en 1912 et c’est à ces années que l’on date ses premières peintures officielles, telles que La visite de l’ermite et Le deuil du jeudi saint. En 1913, il entre dans l’atelier de Pietro Gaudenzi, mais en même temps il s’approche de la technique divisionniste, avec laquelle il réussit à créer des paysages et des scènes rurales caractérisés par une grande puissance élégiaque et une étude attentive de la lumière.
Après la guerre, il continue à fréquenter Gaudenzi, lié à lui tant sur le plan personnel qu’artistique, mais retourne en Sardaigne. Il s’installe à Teulada où il se consacre sans relâche à la construction d’une histoire rurale locale à travers la peinture. Ses paysages et ses scènes rurales, comme à ses débuts, semblent souligner la valeur symbolique du travail dans les champs, comme s’il s’agissait d’une sorte d’épopée héroïque. Par cette conception, il adhère ainsi à la propagande du régime concernant le travail rural, vu dans son essence strictement mythique et primitive. Des œuvres telles que la série consacrée aux Aie (cours de ferme), tournée dans divers endroits de Sardaigne, et Gli sposi (Les mariés) datent de ces années. Ce tableau, présenté à la Quadriennale de Rome en 1931, révèle la profonde réflexion de Cabras sur les coutumes populaires et rurales sardes, puisque les mariés sont en costume traditionnel.
Il participe à la Biennale de Venise de 1932 avec un groupe de pas moins de quatorze tableaux, dont Riposo – Teulada, Orgoglio del lavoro – Monserrato, Dopo la fatica, Gloria dei campi, Sudore della fronte – Siliqua et Fragranze della terra – Siliqua. Mareggiata et Saline apparaissent à l’Exposition de l’Union Fasciste de Florence en 1933, et c’est précisément la peinture sur les salines qui est la première d’une longue série consacrée à ce thème, encore une fois typiquement sarde. En 1934, il reste en Libye pour travailler sur une série de panneaux monumentaux présentant des scènes de la vie rurale africaine. De retour en Italie, il continue à peindre jusque dans les années 1960, en suivant toujours sa poétique de la narration rurale, vue dans une sorte d’idylle éternelle. Il est décédé à Monserrato en 1968.
Elena Lago
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