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Peintre
Cesare Biseo
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Cesare Biseo
Cesare Biseo a été dès le début l’artiste itinérant par excellence. Il préfère se former sous l’aile de son père, le Brescien Giovanni Battista Biseo, plutôt que de manière académique : dès ses seize ans, il le suit à Paris pour collaborer à la décoration du palais de Mathilde Bonaparte. De retour à Rome, il obtient sa première reconnaissance avec une fresque dans le Caffè dei Convertiti (Imbellone 2011, p. 108). Le tournant se produit toutefois en 1868, lorsqu’il est invité à Alexandrie en Égypte par le chedivè Ismail Pascià, à l’occasion de l’ouverture du canal de Suez, pour travailler à la décoration de plusieurs palais institutionnels. Il se rend ensuite au Caire l’année suivante, où il est chargé de décorer le Théâtre royal. Il s’agit d’une période de vive inspiration, au cours de laquelle il réalise des tableaux qui décident de son succès commercial, ainsi qu’un grand nombre d’études et d’impressions, dont il continue à s’inspirer dans les années suivantes pour créer des compositions à saveur orientaliste.
Grâce à un article d’époque, nous savons que l’artiste, peu après son séjour en Égypte, est entré en contact avec la prestigieuse galerie Goupil, à laquelle il a vendu Une rue intérieure du Caire, une “aquarelle” (Roma Artistica 1872). C’est précisément avec une aquarelle, intitulée Un chœur de religieuses, qu’il se présente à sa première exposition connue : non pas l’Exposition nationale de Naples en 1877, comme indiqué jusqu’à présent dans la bibliographie, mais l’Exposition universelle de Vienne, quatre ans plus tôt (Vienne 1873, p. 14, n° 2).
Alors que sa renommée grandit avec l’essor de la peinture orientaliste, il se rend au Maroc pour une importante mission diplomatique en 1875. Il y exécute également un grand nombre d’études, dont certaines ont été achetées par la National Gallery of Modern Art en 1907. En observant, parmi eux, les portraits féminins, on peut voir quelques similitudes avec la peinture à l’huile présentée ici.
Au Maroc, Biseo a eu deux compagnons de voyage exceptionnels : le peintre Stefano Ussi et l’écrivain Edmondo De Amicis. Son amitié avec ce dernier a donné lieu à une collaboration fructueuse, qui s’est traduite par les illustrations des volumes Maroc (1877) et Constantinople (édition de 1882). Lorsqu’il s’est présenté à l'”Esposizione di Belle Arti in Roma” en 1883, avec une seule grande toile, le peintre romain a impressionné un autre écrivain important : Gabriele D’Annunzio. Dans la toile de Biseo, la grande lumière vaporeuse de l’Orient illumine une blancheur de cafétérias, un rougissement de chéchias”, écrivait le vate dans une revue : “les visages bruns des femmes rient à l’ombre des larges chapeaux de paille jaunes, visages voluptueux aux lèvres humides, aux iris de velours doux” (Andreoli 1996).
Manuel Carrera
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