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Peintre
Carlo Siviero
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Carlo Siviero
Carlo Siviero est né à Naples en 1882. Très jeune, il abandonne ses études classiques pour se consacrer à sa vocation de peintre, contre la volonté de son père. Il s’inscrit donc à l’école du soir de dessin de San Domenico Maggiore, où il suit les cours de Tommaso Celentano. Entre-temps, pour subvenir à ses besoins et payer ses études, il a travaillé dans une entreprise de décoration, ce qui lui a également permis de se faire un nom sur place.
Il commence à obtenir d’importantes commandes dans les premières années du XXe siècle : à peine âgé de vingt ans, c’est lui qui décore un café napolitain de plusieurs panneaux et, en 1902, il participe à l’Exposition de Florence avec Palazzo Donn’Anna à Posillipo, une vue typiquement napolitaine qui rappelle les sujets traités par l’école de Posillipo et l’école de Resina. L’approche picturale de Carlo Siviero, qui a également fréquenté l’Académie des Beaux-Arts de Naples au cours de ces années, est verista, avec un coup de pinceau qui se révèle immédiatement lâche et libre de toute convention.
En 1904, il participe à l’exposition des Beaux-Arts de Naples, présentant des paysages tels que Maisons sur l’eau à Ischia et L’atelier, un panneau décoratif peint pour la fonderie Corradini à San Giovanni a Teduccio. Dans les premières années du XXe siècle, alors qu’il vit entre Rome et Naples, il se rapproche de Vincenzo Gemito et des artistes qui fréquentent son atelier, en plein cœur de la ferveur vériste authentiquement napolitaine.
Cependant, la peinture de Carlo Siviero est également imprégnée des souvenirs chromatiques et luministes de Domenico Morelli, ce qui se voit dans les portraits féminins élégants et sensuels, comme le Portrait de la princesse de C., exposé à sa première Biennale de Venise en 1910. L’année suivante, il est présent à l’Exposition internationale des Beaux-Arts de Rome avec un Portrait d’enfant, ludique mais raffiné, qui inaugure définitivement sa production ostensible de portraits.
À la Biennale de 1912, il présente le Portrait du baron Orban de Kiwy et à la Biennale de 1914, le Comte Maurizio Pallfy et la Princesse von Lichtenstein, des œuvres qui jouent sur les notes raffinées de l’Art nouveau. Cette sensibilité décorativiste se retrouve dans l’après-guerre, à la Biennale de 1920, où il présente quatre toiles, dont Le portrait de Mlle Lina Grassi et Irène, qui équilibrent un rendu introspectif avec des fonds et des couleurs élégants.
À l’exposition de printemps de Florence en 1922, il dispose d’une salle dans laquelle il expose dix œuvres, dont des figures, des intérieurs et des paysages, dans lesquels il s’exprime encore avec un coup de pinceau libre et léger qui se poursuit tout au long de sa production des années 1920 et 1930. Le succès commercial et critique l’a accompagné non seulement en Italie, mais aussi en Angleterre et en Hollande, pays où il était très apprécié et demandé. L’une des dernières expositions auxquelles il participe est la Quadriennale de Rome en 1935, où il expose deux Têtes en terre cuite qui témoignent de ses dernières expériences en matière de sculpture. Il est mort à Capri en 1953.
Elena Lago
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