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Peintre
Carlo Sbisà
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Carlo Sbisà
Carlo Sbisà est né à Trieste en 1899, a fréquenté l’Institut technique pendant un an et a commencé à travailler comme orfèvre et ciseleur dans l’atelier de Janesich. Il s’installe ensuite à Budapest où il travaille comme concepteur de machines. Dans la ville hongroise, il fréquente beaucoup les musées, où il admire les œuvres des coloristes vénitiens et se passionne pour l’art de la peinture. Grâce à une bourse, il s’installe en 1919 à Florence où il fréquente l’Académie, mais ce sont ses liens avec Carena, Oppi et Funi qui l’orientent vers l’étude de l’art de la Renaissance. Il s’installera dans la ville toscane pendant les neuf années suivantes, continuant à étudier et à travailler, adhérant au mouvement du retour à l’ordre du Novecento.
En 1928, il décide de retourner dans sa ville natale et organise sa première exposition personnelle à la Galleria Michelazzi de Trieste, où Italo Svevo l’a présenté. L’année suivante, il se rend à Milan où gravite le groupe de Margherita Sarfatti et commence à obtenir ses premières reconnaissances et participations à des expositions nationales.
En 1922, il participe à la Biennale de Venise avec Ritratto et, lors de l’édition suivante, il expose deux Ritratti. En 1926, il est artiste invité avec Elisabetta e Maria et Ritratto femminile, mais c’est en 1928 que Carlo Sbisà s’impose comme une figure de proue du XXe siècle italien avec l’œuvre La Venere della scaletta présentée à la Biennale.
Carlo Sbisà reviendra à l’événement vénitien en 1930 avec deux œuvres La disegnatrice et Iphigénie, puis en 1932 avec Ritratto dell’amico, La Venere del navicello et Ritratto del palombaro. En 1934, il expose Fanciulla sul molo, Ninfa costiera et Venere pescatrice.
L’artiste est également présent à la Quadriennale de Rome en 1931 avec La nuotatrice, à la Mostra del sindacato fascista de Florence avec La Venere delle Conchiglie et, pendant les années de guerre, il participe à la Mostra del sindacato fascista organisée à Milan en 1941 avec Ninfa marina et Le grandi conchiglie.
Il retourne ensuite à la Biennale de Venise en 1948 avec Modella che si rivesta, Borsa e cartocci et Modella in riposo. Il participera également à la Biennale de 1950 avec Portrait d’une jeune femme.
Dès le début, la peinture de Carlo Sbisà se caractérise par une référence explicite à la Renaissance toscane, à l’image des années qu’il a passées à Florence, et les figures aux volumes solides sont plongées dans des atmosphères lumineuses et suspendues, avec une attention particulière pour le rendu des couleurs.
Carlo Sbisà s’est également montré habile dans l’art du portrait, se référant à ses amis ou connaissances pour les visages de certains de ses personnages. En effet, dans le tableau susmentionné La dessinatrice, Carlo Sbisà représente Felicita Frai ; ou dans l’œuvre L’architecte, il représente Umberto Nordio sous les traits du protagoniste ; il immortalise un autre portrait dans l’œuvre Le chimiste, qui porte le nom de Domenico Costa. Les deux tableaux de 1931, Il palombaro (Le plongeur) et Il motociclista (Le motard), sont plutôt un hommage à son ami Arturo Nathan, et dans ces deux œuvres, à la pureté graphique s’ajoute une note de couleur.
Dans les années 1930, Carlo Sbisà expérimente également la technique de la fresque, une pratique qui l’occupera jusque dans les années 1940. Carlo Sbisà avait une conception de l’art au service de la société, et la technique de la fresque s’y prêtait bien, tout comme elle avait été conçue dans sa chère Renaissance. De nombreux bâtiments publics et privés à Milan, Rome et surtout Trieste conservent ses plafonds peints à fresque.
Dans l’après-guerre, Carlo Sbisà abandonne la peinture et se consacre à la sculpture en terre cuite, en pierre, en majolique et en bronze, des œuvres dans lesquelles transparaissent l’influence cubiste et l’attention portée à la composition. Ses œuvres sculpturales ont également été présentées aux Biennales de Venise de 1952 et 1958. L’artiste a participé à la section des arts appliqués et décoratifs avec des vases en céramique. En 1959, la galerie municipale de Trieste a accueilli une exposition individuelle de ses sculptures. Ses œuvres sculpturales en bronze ou en terre cuite ornent également des édifices religieux du Frioul-Vénétie Julienne, tels que l’église des saints Ermacora et Fortunato, la chapelle de la gare centrale et l’église de la Sainte Vierge du Succès à Trieste.
L’activité de Carlo Sbisà est très hétérogène ; dans sa dernière période, il s’est également consacré à l’art de la mosaïque, comme dans l’église de Grignano. Le lien avec sa ville natale est très fort, Carlo Sbisà devient en effet conservateur du musée Revoltella, professeur à l’école libre du nu, membre du comité de la salle d’art municipale et fonde l’école libre de l’eau-forte, née de sa passion juvénile pour le graphisme. Carlo Sbisà est décédé à Trieste en 1964.
Emanuela Di Vivona
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