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Peintre
Baccio Maria Bacci
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Baccio Maria Bacci
Baccio Maria Bacci est né à Florence dans une famille d’artistes. Ainsi, dès son plus jeune âge, il s’intéresse à l’art et en 1905, il se rend à Munich: il se spécialise dans l’aquarelle mais en même temps expérimente la décoration de la porcelaine.
De retour à Florence, il s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts pour suivre les cours du désormais âgé Giovanni Fattori et ceux d’Adolfo De Carolis. Il se lie d’amitié avec Armando Spadini et le philosophe Carlo Michelstaedter et entre-temps devient intolérant à l’égard du milieu universitaire. Il préfère peindre en étudiant Cézanne et plus tard le XVIIe siècle italien auquel il est introduit par Angelo Cecconi, qui deviendra son collectionneur, et par le critique Matteo Marangoni.
Poussé par une recherche artistique continue, Bacci fait un séjour à Paris en 1913, où il entre en contact avec Apollinaire et où il peut étudier de près Cézanne et le post-impressionnisme, mais aussi les influences importantes que l’art africain a produites dans l’art occidental.
Il s’intéresse alors à Bergson et exprime dans ses journaux le désir de suivre ses cours à la Sorbonne. C’est précisément pour ce fort intérêt qu’il aborde la conception du temps, du flux et de la durée étudiée par les futuristes Balla et Boccioni, sans jamais créer de compositions futuristes.
Après la période d’études en France et après la Première Guerre mondiale au cours de laquelle il a combattu au front, il fait ses débuts à la Fiorentina Primavera en 1922 avec quinze œuvres rassemblées dans une salle personnelle, dont L’uragano, I artichauts, Sull’argine, I vagabondi , Le ferry, La pluie printanière sur le Monte Ceceri, La crue de l’Arno à Compiobbi.
Ce sont des peintures de personnages, des paysages, des natures mortes qui reflètent clairement l’influence de la peinture du XVIIe siècle, notamment du Caravage, grâce à l’étude du clair-obscur et de la couleur. Avec cette exposition, il trouve immédiatement la faveur d’Ugo Ojetti et de Roberto Longhi, ce qui le pousse à élargir encore ses recherches.
Il associe donc ses bases picturales données par la couleur constructive de Fattori à la majesté chromatique et dessinante du XVIIe siècle, avec une grande attention au réalisme. Il participe à la Biennale de Venise de 1924 avec The Olive Harvest, un tableau avec de fortes références à l’Antiquité, tant dans la composition que dans la couleur.
À la Biennale suivante, il a envoyé Le repos des Quarrymen sur le Monte Ceceri et le Portrait d’un frère dominicain, des tableaux à forte présence volumétrique et au regard attentif et précis. Ce sont les années au cours desquelles sa maison de Fiesole devient le siège de rencontres culturelles et au cours desquelles il collabore activement avec le magazine «Solaria».
En 1929, il se consacre aux fresques du couvent de La Verna avec les Histoires de San Francesco et dans les années 30 et 40 ses œuvres s’enrichissent d’une nouvelle poésie, caractérisée par une forte intimité lyrique, adhérant à la réalité des murs domestiques, restituant la délicatesse silencieux des scènes de Lega ou de Borrani.
Lors de la première quadriennale de Rome en 1931, il a envoyé la fête d’août, Le convalescent, Moïse sauvé, à l’entrée de la Biennale Boboli de 1932 de Pitti, Nature morte à la maison, Le tailleur de Fiesole. Après avoir traité de nombreuses décorations sacrées, il s’installe à Rome en 1955, pour revenir à Florence seulement deux ans avant sa mort en 1974.
Elena Lago
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