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Peintre
Antoine Claude Ponthus Cinier
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Antoine Claude Ponthus Cinier
Antoine Claude Ponthus Cinier est né à Lyon en 1812. Après une formation initiale à l’École des Beux-Arts de Lyon, il se rend à Paris pour fréquenter l’atelier de Paul Delaroche. Il s’est spécialisé dans la vedute classique, qui s’inspire du modèle lorrain et du XVIIe siècle de la peinture de paysage large et lumineuse, surtout dans ses premières années.
La disposition traditionnelle de la vue est évidente dans la minuterie du dessin et la présence de détails naturalistes insérés, toutefois, dans une dimension ouverte et presque toujours imprégnée de la lumière dorée qui rappelle la tradition classiciste du paysage idéal. Après avoir participé aux premières expositions entre Lyon et Paris dans les années 1830, il remporte en 1841 le Grand Prix de Rome avec un paysage illustré, Adam et Eve bannis du jardin d’Eden.
À son arrivée à Rome en 1842, le peintre lyonnais rejoint la colonie d’artistes français de l’Académie de la Villa Médicis. Dirigée à l’époque par Jean-Victor Schnetz, qui venait de succéder à Ingres, elle encourageait les artistes à étudier en plein air, non seulement dans le centre historique mais aussi, et surtout, dans la campagne romaine.
Durant ses années de retraite italienne, Antoine Claude Ponthus Cinier réalise également une longue série de vues de Rome et de la campagne environnante, s’éloignant progressivement de la rigidité du paysage classique, pour laisser place à des prises de vue plus personnelles et réalistes, rappelant celles de Camille Corot. Parmi les paysages les plus importants de ces années italiennes, présentés à diverses éditions du Salon de Lyon, figurent Les Bords du Tibre à Narni, Effet du soir de la Sabine, Souvenir de la villa Pamphili à Rome, Vue du Tibre dans la campagne de Rome, Les Bords de la mer à Neptunio.
Parmi les œuvres définitivement liées à un paysage classique et majestueux, saisi dans sa veine la plus scénographique, figure la Vue de Rome au coucher du soleil avec le Castel Sant’Angelo et San Pietro. L’excitante lumière rougeâtre du coucher de soleil romain provient des rayons de soleil qui se répandent derrière le château et illuminent le ciel du soir et les nuages rosés qui encadrent le dôme de Saint-Pierre, dans cette vue prise depuis un coude de la rivière. Même dans les eaux placides du Tibre, labourées par un bateau qui accoste, se reflète la lumière rouge du merveilleux et large coucher de soleil romain.
Après son séjour italien, au cours duquel le peintre a visité d’autres villes que Rome, comme Florence, Naples, Venise et Gênes, il est revenu en France après 1844. Il participe au Salon de Lyon jusqu’aux années 1880, poursuivant son style distinctif qui le place entre l’héritage du paysage classique et un romantisme vif et parfois pittoresque.
Elena Lago
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