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Peintre
Anselmo Bucci
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Anselmo Bucci
En observant la vie et le parcours artistique d’Anselmo Bucci, se dessine la figure d’un peintre en perpétuel mouvement, toujours en marche, curieux et attentif, un artiste aux multiples facettes qui traverse et évolue librement entre les courants et les tendances, échappant aux définitions qui pourraient l’enfermer.
Formé à l’Académie des Beaux-Arts de Brera, où il étudie avec Bignami, Mentessi et Tallone, le jeune Bucci a l’occasion de rencontrer et de fréquenter Carlo Erba, Carlo Carrà, Romolo Romani et Leonardo Dudreville, avec qui il partage des études et une amitié durable.
Après avoir découvert la peinture internationale dans les pages de l’Emporium, il poursuit son désir d’approfondir ses connaissances en entreprenant un voyage à Paris en 1906 avec Dudreville et le critique Bugelli, où il restera jusqu’en 1914, s’intéressant au mouvement de la vie moderne. Il écrira lui-même à Boccioni avec ironie que les années passées à étudier le mouvement lui ont valu le titre de “pré-futuriste” (Pontiggia 1993, p.23).
Dans la ville lumière, il rencontre Severini, Modigliani, Viani et, plus tard, Picasso, Apollinaire, Dufy et Utrillo. En 1909, il réalise une série de gravures intitulée Paris qui buge, un ensemble de vues en plongée de places, de rues, de marchés, marquées par un signe dynamique et incisif qui révèle l’attention de Bucci pour ce qui deviendra un motif récurrent dans toute sa peinture : la tranche de vie.
Un intérêt qui l’amènera à réaliser, dans ces années-là, certaines de ses vues les plus connues de foules en mouvement. Dans Mercato a Monza (la ville où il s’est installé à son retour de Paris), les échos de la peinture impressionniste et post-impressionniste, évidents dans la construction de l’image et dans le sujet, sont habilement fusionnés avec la force de la couleur vénitienne, admirée pendant son adolescence, et avec l’intensité de la lumière absorbée au cours de ses voyages en Méditerranée.
Les personnages sont rendus par des touches de couleur, des coups de pinceau rapides et compendieux qui construisent le mouvement et l’ensemble de la scène. Bucci a la capacité de décrire la vie grouillante en quelques touches, restituant l’atmosphère vibrante du marché. Il utilise lui-même le terme de “vibrisme” pour décrire l’essence de la vie moderne (Pontiggia 2003, p.22).
Son intérêt pour les scènes de la vie vécue conduit le peintre, en 1915, à s’engager comme volontaire auprès des futuristes dans le Battaglione Ciclisti. Bucci envoie du front de nombreux croquis, dessins et peintures qui nous donnent une image de la guerre sans rhétorique, mais aussi en mouvement, par définition.
Margherita Sarfatti, avec qui il sera l’un des fondateurs du groupe Novecento Italiano dans les années 1920, a écrit sur lui en le décrivant comme l’un des plus “brillants improvisateurs de la ligne brisée et de la palette impressionniste” (Pontiggia 2003, p. 150).
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