Vous avez recherché
Peintre
Andrea Gastaldi
Êtes-vous intéressé par les vente ou l'achat de ses œuvres?
Nous achetons les œuvres de cet artiste
et d'autres peintres et sculpteurs du XVIe siècle à la première moitié du XXe siècle
La galerie Berardi offre un service gratuit pour l'évaluation des œuvres d'art anciennes et moderne. Pour trouver votre chemin sur le marché de l'art, très complexe et plein de nuances, il vaut mieux compter sur un consultant professionnel qui peut répondre rapidement et concret à vos besoins. La clarté des réponses résoudra efficacement la nécessité d'estimer ou de vendre un actif.
Contactez-nous immédiatement sans engagement
Réponses aussi en 24 heures:
Andrea Gastaldi
Andrea Gastaldi est né à Turin en 1826 dans une famille aisée de la bourgeoisie piémontaise. Au départ, ses parents tentent de l’initier à une autre carrière, mais en même temps, par l’intermédiaire de son oncle collectionneur Giovanni Volpato, ils l’introduisent dans le milieu artistique du Turin néoclassique.
C’est aussi à cette époque qu’il commence à fréquenter l’Accademia Albertina, mais pas tout à fait régulièrement. En tout cas, il suit les cours de Michele Cusa, Stefano Arienti et Giovanni Battista Biscarra, dont il reçoit initialement une très forte influence. Cela se voit en particulier dans sa première œuvre à la Promotrice de Turin en 1847, Les Adieux entre Jésus et Marie, et dans son œuvre ultérieure en 1848, L’Italie est libérée des Autrichiens par ordre de Dieu, dans laquelle, cependant, un développement personnel est déjà évident.
Au début des années 1850, Andrea Gastaldi fait un voyage d’étude d’abord à Rome, puis à Florence, mais continue à envoyer des œuvres à la Promotrice de Turin. En 1850, il envoie Un roi enchaîné, La chute du soleil et Le sacrifice d’Abraham, tandis qu’en 1852, à son retour dans la ville, il expose les deux tableaux qui le font enfin connaître de la critique, Le rêve de Parisina et Le premier mouvement des vêpres siciliennes, clairement dans le style de Hayézian.
Ce sont les années où l’inspiration vient non seulement des épisodes historiques, mais aussi des épisodes littéraires, une manière qu’il approfondit dans son voyage parisien de sept ans, de 1853 à 1860. Pendant la période française, il participe aux Salons, mais ne manque pas d’envoyer des œuvres à la Promotrice de Turin : en 1857, par exemple, il envoie une série de toiles inspirées de Dante, Dante et Virgile rencontrent Sordello, et La Pia de’ Tolomei, ainsi qu’un Portrait de l’auteur.
En revanche, le tableau d’histoire médiévale L’empereur Frédéric Barberousse s’échappe du champ de bataille après la défaite de Legnano date de 1858. Le sujet est tiré du texte de Sismondi, Storia delle Repubbliche italiane, dont il s’était déjà inspiré deux ans plus tôt pour Fra’ Savonarola mis en prison au milieu des insultes des Compagnons.
1860 est une année cruciale : n’étant toujours pas rentré de Paris en Italie, il envoie au Promotrice de Turin l’un de ses tableaux les plus célèbres, Pietro Micca sur le point de mettre le feu à la mine adresse ses dernières pensées à Dieu et à sa patrie, œuvre romantique par excellence, présentée avec L’Innominato de Manzoni.
Avec ce premier tableau, il obtient le prix Breme et surtout la chaire de peinture à l’Accademia Albertina de Turin, où il enseignera pendant trente ans jusqu’à sa mort. Il continue cependant à peindre et présente des tableaux comme Brutus le Petit, Caïn et son fils, Sappho, Drame à l’âge préhistorique dans une famille des premiers habitants des Alpes et une longue série d’autres tableaux d’inspiration mythologique et littéraire, dont Savitry, exposé à Turin en 1871. Scène tirée du poème indien Mahabharata, il s’agit d’une œuvre qui, outre qu’elle indique l’intérêt précis de Gastaldi pour la littérature exotique, représente sa maturation artistique finale, marquée par un chromatisme vif et délié qui se retrouve dans les détails étudiés des robes indiennes, véritable force de cette grande toile orientée verticalement. Entre-temps, il occupe diverses fonctions officielles liées à l’Académie, il est par exemple membre des commissions pour les expositions de Turin de 1880 et 1884. Actif jusqu’à la fin, il meurt à Turin en 1889.
Elena Lago
Le site est constamment mis à jour avec des œuvres inédites des protagonistes de la peinture et de la sculpture entre les XIXe et XXe siècles.