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Sculpteur
Alfredo Biagini
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Alfredo Biagini
Alfredo Biagini est né à Rome en 1886. Il se forme de 1905 à 1909 à l’Académie des Beaux-Arts de Rome. Après cette première phase d’études, il s’installe pour un temps à Paris, où il compte suivre des cours d’anatomie et étudier les animaux du zoo de la ville.
C’est ici que son identité d’artiste animalier est nuancée. Il a fait la navette entre Rome et Paris, jusqu’à ce que, juste avant la guerre, il s’installe à la Villa Strohl-Fern. Ici, il s’est naturellement rapproché de la ligne décorative du goût sécessionniste, offrant à ses animaux exotiques une synthèse exécutive unique, caractérisée par la stylisation et l’équilibre formel.
À l’exposition de la Sécession de 1915, il expose Pingouin, Otaria, Serval et une Vierge endormie et deux ans plus tard, il participe à la décoration du Cinema Corso conçu par l’architecte Marcello Piacentini, avec lequel il établit une association artistique durable. En effet, en 1918, il participe à l’exposition de la Casina del Pincio organisée par Piacentini lui-même et consacrée à la génération des jeunes sculpteurs.
Il commence à obtenir ses premiers succès et à exposer au niveau national et international, en combinant l’étude anatomique et synthétique des animaux avec celle de la figure féminine, traitée avec pureté et harmonie, sans jamais négliger le goût de la décoration.
À l’exposition florentine du printemps 1922, une série d’animaux tels que le cerf, la panthère, le lion, mais aussi des masques en plâtre, Léda, Diane et la danseuse, figurent dans les rondeaux et bas-reliefs qui traduisent également l’étude de l’Antiquité par Biagini.
En 1925, il crée Amatria, un singe de marbre pour l’escalier du Teatro Quirinetta, inspiré d’une statue votive égyptienne du dieu Thot que Biagini a étudié au Louvre à Paris. La sculpture décorative, tant publique que privée, l’accompagne pendant de nombreuses années : en 1930, il exécute la Via Crucis pour le Cristo Re, toujours en collaboration avec Piacentini, puis se consacre à des travaux de secours avec les Géorgiens de Virgile pour l’Institut fasciste de sécurité sociale, sur la Piazza Augusto Imperatore.
À la Biennale de Venise en 1926, il présente l’harmonieux Cercopithecus rouge, une de ses sculptures les plus célèbres et les plus réussies, dans sa perfection formelle, dans le contrepoint précis qui oppose des lignes courbes et synthétiques à des lignes plus nettes et plus rigides, dans la construction d’un petit animal anatomiquement adhérent à la réalité.
À l’exposition de Rome de 1929, il présente Tête d’enfant, Faune, Giuditta, Tête et encore Cercopithèque rouge, tandis qu’à la Biennale de 1932, il présente Saint Sébastien, Torse de femme et Ariane. La synthèse formelle habituelle l’a accompagné jusqu’à la fin de sa carrière, allant de l’utilisation de différents matériaux : du bronze à la terre cuite, de la céramique polychrome au marbre. Dans les années quarante, il a remporté le concours pour les portes en bronze de Saint-Pierre, mais n’a pas pu les terminer car il est mort en 1952.
Elena Lago
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