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Alceste Campriani
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Alceste Campriani
Alceste Campriani est né à Terni en 1848, mais en 1861 il s’est installé à Naples avec sa famille, son père ayant été contraint de fuir les États pontificaux après avoir participé aux soulèvements de 1860. À Naples, Campriani s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts, où il se lie d’amitié avec Giuseppe De Nittis, Vincenzo Gemito et Antonio Mancini.
Il se rapproche ainsi du réalisme de Filippo Palizzi, comme en témoigne son essai scolaire de 1865, Capodimonte. En 1867, il participe à la Promotrice napolitaine avec Delle guerre gli errori meditate, qui est encore étroitement liée à la langue de Palizzi.
Plus tard, cependant, Alceste Campriani se rapproche du style de l’école de Resina et ses toiles semblent dépasser la calligraphie palizzienne pour atteindre un chromatisme plus synthétique et moins détaillé, dans le sillage de Marco De Gregorio et de Federico Rossano.
Les paysages présentés à Naples à la fin des années 1960 sont déjà évocateurs d’un nouveau maniement du pinceau, mais aussi d’une vérité sincère et tangible. Impressione di una pioggia (Impression de pluie) et Effetto di neve (Effet de neige), exposés au Promotrice de Naples en 1871, témoignent de cette évolution, même si Campriani est bientôt confronté à un autre changement.
C’est en 1871 que Giuseppe De Nittis, qui avait d’abord été actif dans l’école de Resina, revient à Naples après son séjour à Paris. Paris, cependant, le rapproche d’un style de peinture plus mondain et plus à la mode, grâce à sa connaissance du marchand Adolphe Goupil, qu’il décide de présenter à Campriani.
Ayant signé un contrat avec Goupil de 1871 à 1884, l’artiste séjourne à Londres et à Paris avant de revenir à Naples avec un nouveau langage. Non seulement il aborde des sujets à la mode, mais ses coups de pinceau deviennent plus gracieux et vaporeux et sa palette plus lumineuse, à l’instar de celle de Mariano Fortuny.
Ainsi, les couleurs franches et sombres de l’école de Resina changent complètement, ainsi que les sujets, il suffit de penser à ceux qu’il expose en 1880 à Turin : Ritorno da Montevergine, Caccia agli uccellini et Baja di Napoli. Il connaît un succès considérable au niveau international, grâce à son choix de thèmes mondains et légers, chers au goût de Goupil, qui l’amène à exposer à Paris, Vienne, Londres, Nice et Buenos Aires.
L’influence de Fortuny et de Michetti se fait sentir surtout dans les paysages des années 1980, lorsqu’il devient un interprète à part entière du light painting napolitain. Nous en avons un exemple dans Retour au pâturage de 1884, réalisé avec des touches de lumière, mais aussi dans Mergellina, Bosco et Acquarium présentés à Naples en 1885. À l’Exposition nationale de Venise de 1887, il a envoyé Ottobre verso Cava, Solitudine, Tra Vietri e Cava, In agosto et Partita a bocce.
Una via d’Amalfi, Costiera d’Amalfi, In aprile et Autunno a Capri datent de 1891. Naturellement, l’éloignement de Goupil a moins limité le choix des sujets de Campriani, qui a produit des paysages rayonnant d’une lumière très claire. Scirocco sulla costa di Amalfi (Sirocco sur la côte d’Amalfi) est apparu à la première Biennale en 1895 et Tramonto (Coucher de soleil) à la Biennale de 1897.
La même année, il réalise un Paysage pour une salle du Caffè Gambrinus à Naples. Pas moins de sept œuvres sont présentées à la Biennale de 1903, qui témoigne, entre autres, du séjour de Campriani en Toscane : Derniers rayons sur le canal de Viareggio, Spigolatura, Piazza Napoleone à Lucca.
Il a continué à peindre tout au long des années 1910 et 1920, participant à la Biennale de Venise jusqu’en 1926. Nombre de ses tableaux sont consacrés à la campagne toscane et aux plages, car il a été directeur de l’Académie de Lucques de 1911 à 1921. Il est décédé dans cette ville en 1933.
Elena Lago
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