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Peintre
Alberto Falchetti
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Alberto Falchetti
Alberto Falchetti, né à Caluso en 1878, se consacre à l’art dès son plus jeune âge, encouragé par son père Giuseppe, un peintre paysagiste piémontais établi d’inspiration romantique. L’environnement dans lequel il a grandi, au cœur de la région de Canavese, berceau de l’école de Rivara, a conduit le jeune Falchetti à développer un réalisme que l’on retrouve dans ses premières natures mortes et ses petits paysages de la dernière décennie du XIXe siècle.
Suite à sa correspondance avec Segantini, il s’oriente vers un style divisionniste fondé sur l’ampleur des vues et le choix de gammes de couleurs lumineuses, construites avec une couleur divisée, fibreuse, tissée sur la toile avec une fraîcheur et une habileté technique extraordinaires. Après son expérience quasi ermite dans le Val d’Ayas, où il peint pendant environ quatre ans, Falchetti atteint un deuxième tournant stylistique et personnel en 1905 : après avoir rencontré le peintre John Singer Sargent à Cervinia, il décide de l’accompagner dans un long voyage en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, de l’Égypte à la Palestine et à la Turquie. À cette époque, sa peinture s’enrichit de nouvelles suggestions et sa palette prend une nouvelle luminosité, comme en témoigne son impression de 1906 du Jourdain et de la mer Morte depuis les montagnes de Judée.
Tout au long des années 1910, il se confirme comme un expérimentateur et un voyageur infatigable, désormais également actif entre la France, l’Angleterre et la Hollande, et apprécié sur le marché européen. L’expérience du voyage persiste idéalement dans la poétique de Falchetti même lorsqu’il retourne dans ses montagnes, à travers la manifestation d’une luminosité fascinante et intense, dense de perceptions symboliques, contenue, par exemple, dans le paysage divisionniste Egloga mattinale, exposé à la Biennale de Venise en 1914. Vers les années 1920, il abandonne peu à peu son style divisionniste au profit d’un coup de pinceau plus lâche et plus large, en raison également d’un nouvel intérêt pour la figure humaine, étudiée dans le contexte d’une idylle pastorale tranquille. À partir du tableau Le donne dell’Alpi (Femmes des Alpes), exposé à la Biennale de Venise en 1920, s’ouvre la phase de maturité d’Alberto Falchetti, qui se poursuivra jusqu’aux expositions de l’Union de Turin au début des années 1940.
Un tableau présenté par Alberto Falchetti à ses débuts à la Biennale de Venise de 1903, In alta pace – tramonto (En haute paix – coucher de soleil), s’inscrit parfaitement dans la toute première phase divisionniste de l’artiste. En effet, après avoir participé tout au long des années 90 aux Promotrici di Torino avec des sujets encore assez liés au langage du XIXe siècle, notamment des natures mortes de gibier et de fruits, vers la fin du siècle il se laisse pleinement emporter par les suggestions divisionnistes de son maître idéal, Giovanni Segantini.
Peu avant sa mort, en 1899, Segantini, à travers une série d’échanges de correspondance féconds, avait orienté le jeune Falchetti, âgé de 21 ans, vers le langage divisionniste et, surtout, l’avait encouragé à s’inspirer des paysages du Piémont et du Val d’Aoste : À l’instar de Segantini, qui s’était retiré dans les montagnes, d’abord à Savognin puis à Maloja en Engadine, Falchetti choisit de s’isoler parmi les imposants sommets du massif du Mont Rose, dans le Val d’Ayas, un lieu qui contenait ses expérimentations divisionnistes germinales. Au début du nouveau siècle, après avoir laissé derrière lui les natures mortes, il concentre ses recherches picturales sur le paysage valdôtain : entre les majestueuses chaînes de montagnes et l’ampleur fraîche des vallées, la nature se charge de valeurs symboliques intimes et la dimension mystique et idéale s’unit à un naturalisme entièrement confié au trait divisé de la couleur et à la recherche récurrente d’effets lumineux.
La lumière du paysage alpin et du manteau herbeux, dans ses nombreuses nuances de couleurs juxtaposées et complémentaires, anime la vallée d’une spiritualité qui investit également les présences humaines solitaires au premier plan, immergées dans l’immensité de la vallée et dans un silence serein et crépusculaire. In alta pace – al tramonto (En haute paix – au coucher du soleil) est le manifeste d’un divisionnisme personnel et intime, dans lequel le tissage dense des filaments de couleur s’enrichit d’un mélange chromatique parfois matériel, comme on le voit notamment dans le rendu des sommets enneigés illuminés par la lumière raréfiée et dorée du coucher du soleil. Ce divisionnisme, fortement inspiré de Segantini, dans lequel le lyrisme vespertinien à caractère symbolique prend une dimension quasi sacrée, a continué à faire partie des recherches d’Alberto Falchetti pendant au moins une décennie et le place à juste titre parmi les représentants majeurs de la tradition divisionniste piémontaise.
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