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Peintre
Adolfo De Carolis
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Adolfo De Carolis
Adolfo De Carolis est né à Montefiore Dell’Aso, près d’Ascoli Piceno, en 1874. Il s’est d’abord formé à l’Académie de Bologne, en suivant les cours de Domenico Ferri, mais après avoir obtenu une bourse en 1892, il s’est installé à Rome pour suivre l’école de décoration picturale du Museo Artistico Industriale.
C’est là, en étudiant auprès d’Alessandro Morani, qu’il entre en contact avec la poésie symboliste et le cercle de peintres qui ont formé l’Associazione In Arte Libertas. Il noue une profonde amitié avec Nino Costa, dont il est l’élève, et avec Angelo Conti, l’animateur de “Cronaca Bizantina” connu sous le pseudonyme de Doctor Mysticus, qui l’initie aux lectures décadentistes et à l’esthétisme européen. Il se rapproche ainsi de la poétique des préraphaélites et du goût symboliste, produisant des œuvres telles que Primavera et Narcissus poeticus.
Entre-temps, il a décoré la Villino Morani et la Villa Blanc à Rome avec le maître Alessandro Morani, tandis qu’il a décoré seul la Villa Brancadoro à San Benedetto del Tronto. À cette époque, il est en bonne voie vers un style poétique qui s’inspire des valeurs Arts and Crafts de l’Anglais William Morris, accordant une grande importance aux arts appliqués et à leur valeur esthétique.
En 1899, il participe à la Biennale de Venise avec La donna della fontana, exposant dans la salle In Arte Libertas. Au fil des ans, il s’est consacré non seulement à la peinture et à la décoration, mais aussi à une vaste production de gravures sur bois, avec des œuvres qu’il a également exposées aux Biennales de Venise.
Lorsqu’il commence à enseigner l’ornementation à l’Académie florentine en 1901, il fait la connaissance de Gabriele D’Annunzio et réalise pour lui les illustrations de Francesca da Rimini en 1902. Entre-temps, en 1901, il expose à Florence I Monti della Sibilla, La Maiella et Studio di un ritratto, tandis qu’à la Biennale, il présente Concerto, aujourd’hui dans la collection Musia d’Ovidio Jacorossi, et clairement inspiré des instances préraphaélites et de la Renaissance.
En 1903, toujours à la Biennale, il expose le tableau évocateur Verba amatoris ad pictorem et, entre-temps, il illustre I Canti di Castelvecchio et Myricae pour Giovanni Pascoli, qui est désormais pleinement immergé dans le climat littéraire décadent italien. Il collabore avec diverses revues telles que “Leonardo”, “Ebe” et “Hermes” et réalise les illustrations de La figlia di Jorio de D’Annunzio, puis des Laudi et des décors pour Fedra.
Tout en continuant à exposer des œuvres telles que Le castalidi à la Biennale de Venise, il se consacre avec ferveur à son travail décoratif, jusqu’à recevoir en 1907 l’une de ses plus importantes commandes, la décoration à fresque de la Sala del Consiglio Provinciale à Ascoli.
Les thèmes sont mythologiques, présentés par De Carolis avec une vigueur quasi-michelangélesque alliée à une poétique Art nouveau : le grand travail réalisé dans la région des Marches lui vaut alors la commande de la décoration du Palazzo del Podestà à Bologne. Un imposant travail d’ornementation qu’il n’a pas vu achevé, car il a duré de nombreuses années.
En 1912, il fonde la “Corporazione degli xilografi” et en 1914, il expose Sull’Adriatico, Le rose, Tellus, Memmone, L’eroica et Donne sul lido à la Biennale de Venise. Il poursuit son travail d’illustrateur et passe entre-temps de l’Académie de Florence à celle de Bologne, avant d’enseigner la scénographie à Rome de 1922 à 1928.
Il collabore avec Zanichelli pour l’illustration du livre Poeti greci et continue à travailler sur une longue série de décorations de bâtiments, comme celle de l’Aula Magna de l’université de Pise. Il est mort à Rome en 1928.
Elena Lago
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